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Confiant, Cloutier dépose plus de 2000 signatures au Parti québécois pour sa candidature

Cloutier dépose plus de 2000 signatures pour sa candidature

Alexandre Cloutier a été le premier des quatre candidats en lice à déposer les signatures requises pour appuyer sa candidature à la direction du Parti québécois, mardi.

Le parti en exigeait 1500, mais il en a déjà déposé "plus de 2000", recueillies "en moins de 36 heures dans les 125 circonscriptions du Québec sans aucune exception", a-t-il pris soin de souligner, tout sourire, à son arrivée aux bureaux montréalais du Parti québécois, avec son équipe.

"De toute évidence, il y a un mouvement, il y a un élan qui est donné. Les gens ont soif de changement en politique, ont soif d'une nouvelle génération au pouvoir", s'est-il exclamé.

Le parti doit maintenant vérifier le tout, comme ce sera le cas pour les trois autres candidats, Martine Ouellet, Véronique Hivon et Jean-François Lisée, et le confirmer le 4 juillet.

Confiant, M. Cloutier a laissé entendre que la sollicitation des fonds allait aussi bon train. Chaque candidat doit recueillir 20 000$ pour participer à la course à la succession de Pierre Karl Péladeau.

"Je pense que l'argent est déjà dans le compte. Il ne reste plus qu'à faire le chèque. Alors ça, ce n'est pas inquiétant. Effectivement, l'argent est aussi au rendez-vous; c'est décollé. On pouvait faire les contributions en ligne juste depuis hier soir (lundi)", a-t-il souligné.

Le prochain chef du Parti québécois doit être connu le 7 octobre prochain. Le vote aura lieu par téléphone et Internet, du 5 au 7 octobre.

Cloutier et le Fédéralisme

Par ailleurs, M. Cloutier n'a pas voulu commenter directement la proposition de référendum hybride portant aussi sur le fédéralisme renouvelé, lancée la veille par son collègue Nicolas Marceau et d'autres militants.

Il a simplement salué sa contribution et rappelé sa propre position à ce sujet, à savoir poser des gestes concrets pour l'indépendance et expliquer aux Québécois ce que l'indépendance signifierait dans leur vie quotidienne.

"Moi j'ai déposé ma propre approche, c'est-à-dire huit gestes concrets pour définir notre projet d'indépendance. Les Québécois veulent savoir concrètement qu'est-ce que ça va changer dans leur vie, alors moi j'ai un plan de match et je vais le suivre", a-t-il répliqué. Il fait référence à ses huit chantiers sur des thèmes comme la langue, l'économie, l'énergie, pour définir son projet d'un Québec indépendant.

Quant à l'option d'un Canada renouvelé qui serait aussi sur la table, selon M. Marceau, M. Cloutier a semblé croire qu'il appartenait plutôt aux fédéralistes de faire une proposition alléchante à cet effet, non aux souverainistes.

"C'est plutôt aux fédéralistes à nous proposer (quelque chose). C'est vrai que le statu quo est intenable. C'est vrai que les fédéralistes ont également une responsabilité de dire ce qu'ils proposent aux Québécois", a-t-il tranché.

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