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Attaque de militaires canadiens: le suspect est originaire de Montréal et a agi au nom «d'Allah» (VIDÉO)

Attaque de militaires: le suspect a agi au nom «d'Allah» (VIDÉO)

La police de Toronto a identifié l'homme arrêté après l'attaque au couteau hier dans un centre de recrutement des Forces canadiennes à Toronto. Il s'agit d'Ayanie Hassan Ali, originaire de Montréal.

L'homme de 27 ans habitait à Toronto depuis 2011.

Il doit comparaître en cour cet après-midi pour répondre à des accusations de tentative de meurtre et de voies de fait armées, notamment.

Le chef de police Mark Saunders confirme par ailleurs que l'accusé a évoqué le nom du Prophète lors de l'attaque.

« Allah m'a dit de venir ici et de tuer des gens. »

— Commentaire de l'accusé, selon le chef de police Mark Saunders.

Acte terroriste?

La police n'écarte pas la piste terroriste.

Selon la police, le suspect est entré hier après-midi dans le bureau de recrutement des Forces canadiennes, situé près de l'intersection des artères Yonge et Sheppard, dans le nord de Toronto, pour ensuite attaquer l'employé qui se trouvait derrière le comptoir d'accueil.

Le suspect a alors été immobilisé par d'autres soldats qui se trouvaient au centre. L'un d'eux a été blessé.

Les deux victimes ont reçu leur congé de l'hôpital.

Cette attaque n'est pas sans rappeler celle qui avait mené à la mort d'un militaire à St-Jean-sur-Richelieu, au Québec, en octobre 2014. Quelques jours plus tard, Michael Zehaf-Bibeau avait tué un soldat montant la garde devant le Monument commémoratif de guerre à Ottawa, pour ensuite attaquer le Parlement.

Le Service canadien du renseignement de sécurité (SCRS) a été contacté.

De son côté, le ministre de la Sécurité publique, Ralph Goodale, a déclaré qu'il serait prématuré de commenter l'attaque, étant donné qu'une enquête est en cours. « L'information que détient la Gendarmerie royale du Canada indique qu'il s'agit d'un incident isolé et qu'il n'y a pas de menace imminente pour la sécurité publique », a-t-il dit.

Le centre de recrutement a rouvert ses portes ce matin, indique le porte-parole des Forces armées, Richard Silva. « C'est comme d'habitude, dit-il. On continue à être vigilant ». Il précise que « rien d'inhabituel » n'avait été détecté avant l'attaque.

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