26 ans après la fusillade de Polytechnique, le 6 décembre est toujours synonyme de tragédie au Québec. 14 femmes y avaient alors perdu la vie. La blessure n'est pas cicatrisée et les questions continuent à nous hanter. Plusieurs de nos blogueurs ont souhaité s'exprimer sur le sujet, par un poème, une lettre ouverte, un témoignage.
Certains dans le cadre de la campagne 12 jours d'action contre la violence, qui se tenait depuis le 25 novembre sous le thème «Les femmes sont toujours victimes de violence parce qu’elles sont des femmes». La Fédération des femmes du Québec (FFQ) par exemple a rappelé dans un billet que «depuis 20 ans, 1 186 femmes autochtones ont été déclarées disparues et assassinées parce qu'elles sont des femmes et qu'elles sont autochtones».
Sans oublier ce témoignage, celui de Luc Marchand qui a survécu à la fusillade de Polytechnique en ce 6 décembre 1989. Alors que depuis les dernières semaines, fusillades et attentats envahissent nos bulletins de nouvelles de façon récurrente, il nous propose un «petit guide de survie lors d'une tuerie». «Ce texte est très sérieux», précise-t-il dans le premier paragraphe. Un billet agrémenté d'une bonne dose de triste lucidité, au vu des récents évènements.
Merci à nos blogueurs qui chaque année, nous rappellent notre devoir de mémoire.
À LIRE SUR LE HUFFPOST QUÉBEC
- Petit guide de survie lors d'une tuerie - Luc Marchand
- 26 ans après Polytechnique: un registre des armes d'épaule... un autre! - Jessie Mc Nicoll
- Polytechnique: appui et solidarité envers les femmes autochtones - Mélanie Sarazin
- Polytechnique: nous sommes ici, nous sommes vivantes et nous sommes toujours debout - Annie Kashamura Zawadi
- Banaliser la misogynie, c'est dangereux - Marilyse Hamelin
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