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Services de garde en milieu familial: les négociations reprendront dès lundi

Services de garde en milieu familial: reprise des négos lundi
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MONTRÉAL _ Les représentants de quelque 3200 responsables de service de garde (RSG) en milieu familial sont sur le point de reprendre les pourparlers avec les négociateurs du ministère québécois de la Famille.

Les deux parties, qui réamorceront leur dialogue lundi, ont eu amplement le temps de ronger leur frein.

Selon Lucie Longchamps, qui est représentante du secteur des RSG à la Fédération de la santé et des services sociaux affiliée à la Confédération des syndicats nationaux, "ça fait près de six mois" qu'elles ne se sont pas retrouvées face à face.

Mme Longchamps soutient que, malgré le passage du temps, l'insatisfaction ne s'estompe pas dans ses rangs.

Elle souligne que "l'offre du gouvernement qui est sur la table est inacceptable pour [ses] membres".

Elle explique que, pour l'instant, ce qui est proposé aux RSG c'est une hausse de "14 sous par jour par enfant".

Lucie Longchamps enchaîne en disant qu'avec une pareille augmentation, il serait impossible de "'balancer" avec le panier d'épicerie, avec les hausses d'électricité".

"Ce serait un appauvrissement assuré", dénonce-t-elle.

Mme Longchamps assure que son camp n'a pas dit son dernier mot.

"On sera en séance de négociations le 1er juin. On présentera au gouvernement une contre-proposition exploratoire et on démontrera encore de la bonne volonté", indique-t-elle.

Elle ajoute que d'ici là, de nombreux responsables de service de garde tiendront une manifestation aux flambeaux dans les rues du Vieux-Québec qui se mettra en branle au parc du Bois-de-Coulonge durant la soirée de samedi.

D'après Lucie Longchamps, le but de l'initiative sera "d'alerter la population" afin de lui permettre de réaliser qu'il existe une réelle dichotomie dans la façon dont le gouvernement provincial traite les différents acteurs avec lesquels il doit conclure des ententes.

"Il a deux poids, deux mesures. Il choisit qui il va enrichir et qui il va appauvrir. On comprend que les RSG sont du côté de l'appauvrissement", martèle-t-elle.

"Ce qu'on demande c'est vraiment de la justice", résume Mme Longchamps.

Elle souhaite que cet objectif soit atteint incessamment.

"La manifestation [de samedi] ne sera pas la première mais on espère qu'elle sera la dernière", lance-t-elle.

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