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Grand rassemblement indépendantiste du Bloc Québécois à l'occasion de l'investiture de Mario Beaulieu

Élections: le Bloc Québécois misera sur l'indépendance
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Le Bloc Québécois misera sur l’indépendance pour prouver que le parti a toujours sa place à Ottawa.

Le parti, qui ne compte que deux députés à la Chambre des communes, a convié les indépendantistes de tous horizons à un grand rassemblement, dimanche.

Le nouveau chef du Parti québécois Pierre Karl Péladeau, le chef d’Option nationale Sol Zanetti et l’ancien premier ministre Bernard Landry étaient sur place pour appuyer le chef du Bloc Québécois Mario Beaulieu. L'ancienne première ministre Pauline Marois et l'ex-chef bloquiste Gilles Duceppe avaient aussi préparé un message pour féliciter le nouveau candidat.

« Quand le Bloc n’est pas là, les intérêts du Québec prennent le bord, a déclaré Mario Beaulieu. On va profiter de chaque occasion pour expliquer aux Québécois pourquoi il nous faut l’indépendance. »

Plus qu'une nation distincte

Dans un document transmis aux journalistes, Beaulieu a énuméré huit raisons pour faire l’indépendance du Québec. Il a notamment réaffirmé l’opposition du parti au « pétrole sale tiré des sables bitumineux de l’Alberta » qui serait transporté sur le territoire québécois.

Quant aux finances publiques, la situation ne serait pas « aussi catastrophique » que certains l’entendent, croit le Bloc Québécois. Un Québec indépendant serait plus riche sans payer pour les services fédéraux, ce qui viendrait annuler les mesures d’austérité imposées par le gouvernement Couillard, qui espère économiser deux milliards de dollars.

Le Bloc Québécois estime que le Canada, qui parle pour le Québec, fait piètre figure au niveau international. Il espère qu'un nouveau pays pourrait travailler de concert avec les nations «progressistes» sur le plan environnemental, entre autres.

Pas de vague bleu Bloc

Dans un récent sondage, les intentions de vote du Bloc Québécois oscillaient autour de 13%, une baisse de 5% comparativement au mois dernier.

Mais Beaulieu n’est pas inquiet de voir une autre vague orange balayer le Québec cet automne. « Six mois en campagne électorale, c’est une éternité », a-t-il répondu.

Il a bon espoir que les Québécois reconnaîtront l’importance du Bloc Québécois d’ici le mois d’octobre. « En 2011, le Bloc Québécois s’est fait dire : on va essayer autre chose. On va faire ce pari-là, a rappelé Mario Beaulieu. Mais le NPD n’a pas livré la marchandise. »

Le bloquiste Louis Plamondon a aussi profité de son allocution pour s’en prendre au NPD, qui cartonne dans la province. « Chaque fois qu’ils ont eu à choisir entre les intérêts du Québec et du Canada, ils ont laissé tomber le Québec », a critiqué le député qui se « sent seul » à la Chambre des communes.

Mario Beaulieu se présente dans La Pointe-de-l'Ile, secteur de l'est de Montréal, où il tentera de se faire élire pour faire son entrée à la Chambre des communes.

Pierre Karl Péladeau, chef du Parti Québécois

Investiture de Mario Beaulieu, chef du Bloc Québécois

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