Cet article fait partie des archives en ligne du HuffPost Québec, qui a fermé ses portes en 2021.

Le chef britannique Jamie Oliver interpelle les politiciens canadiens

Jamie Oliver interpelle les politiciens canadiens
SYDNEY, AUSTRALIA - MARCH 26: (EUROPE AND AUSTRALASIA OUT) English celebrity chef Jamie Oliver poses for a portrait at the Sydney Royal Easter Show on March 26, 2015 in Sydney, Australia. (Photo by Sam Ruttyn/Newspix/Getty Images)
Newspix via Getty Images
SYDNEY, AUSTRALIA - MARCH 26: (EUROPE AND AUSTRALASIA OUT) English celebrity chef Jamie Oliver poses for a portrait at the Sydney Royal Easter Show on March 26, 2015 in Sydney, Australia. (Photo by Sam Ruttyn/Newspix/Getty Images)

Jamie Oliver, le célèbre chef britannique, tente d'amener des politiciens canadiens à joindre sa campagne internationale pour une éducation alimentaire obligatoire dans les pays riches.

Le populaire chef et auteur, vedette de la télévision, affirme qu'il est temps que les politiciens canadiens agissent contre le principal élément de mortalité au Canada: les maladies causées par le régime alimentaire.

Ces maladies tuent davantage que "les armes, et les vols à main armée", et représentent des coûts imposants à la santé publique au Canada, a fait valoir M. Oliver, dans une entrevue exclusive depuis Sydney, en Australie, où il lance cette semaine une campagne mondiale pressant les pays du G20 à rendre obligatoire la formation sur l'alimentation dans les écoles.

Il a fait valoir la nécessité d'actions "beaucoup plus stratégiques, à beaucoup plus long terme".

M. Oliver est bien connu pour son militantisme à l'international pour une alimentation santé dans les écoles, mais il hausse la barre avec cette campagne auprès du G20.

Il espère obtenir des millions de signatures à l'échelle mondiale, et sa campagne connaît un bon départ: une pétition en ligne sur le site Change.org a attiré 160 000 personnes dans les 24 premières heures.

"(L'objectif) est que les politiciens canadiens prennent soin de chaque enfant, qu'il soit de classe moyenne, de communautés riches, qu'il soit pauvre ou de zones reculées du pays, indépendamment de son origine", a exprimé M. Oliver.

Des images récentes au Canada ont montré des résidants de Rankin Inlet, au Nunavut, cherchant de la nourriture dans des dépotoirs, tandis que l'envoyé spécial en alimentation des Nations unies critiquait le Canada il y a deux ans pour l'accès déficient à la nourriture de populations vulnérables, dont les Autochtones.

Lundi, le Groupe d'étude canadien sur les soins de santé préventifs (GECSSP) _ établi par l'Agence de la santé publique du Canada (ASPC) _ a, pour la première fois en plus de vingt ans, appelé les médecins à un suivi constant de la croissance (taille, poids et indice de masse corporelle) des patients de zéro à 17 ans.

Le groupe recommande que les médecins réfèrent leurs jeunes patients obèses ou en surpoids à des spécialistes du comportement tels que des nutritionnistes et d'autres professionnels.

M. Oliver a fait valoir en entrevue qu'il était moins coûteux à long terme, et ultimement plus efficace, de cibler les enfants à l'école, avec un curriculum obligatoire leur enseignant comment jardiner, cuisiner, et leur inculquant "la géographie, l'histoire, la science et les mathématiques soutenant tout cela".

INOLTRE SU HUFFPOST

1ère idée reçue: le sel de mer est meilleur que le sel de table

5 idées reçues sur l'alimentation

Close
Cet article fait partie des archives en ligne du HuffPost Canada, qui ont fermé en 2021. Si vous avez des questions ou des préoccupations, veuillez consulter notre FAQ ou contacter support@huffpost.com.