Elles sont une quarantaine, entre 10 et 18 ans, et font partie de cette génération ultra connectée pour qui le web n’a aucun mystère.
Au mois de juin, certaines d’entre elles seront peut-être à San Francisco pour tenter de convaincre des investisseurs potentiels de l’intérêt de leur projet d’application mobile.
Génies en herbe? Mini-Steve Jobs? Ces jeunes filles participent à la première édition québécoise du Défi Technovation.
Cette compétition internationale vise à réduire le fossé entre les hommes et les femmes dans le domaine des technologies de l’information.
Le Défi Technovation
«Pour une raison ou pour une autre, nous n’avons pas assez de femmes dans le domaine technologique», dit l’ambassadrice internationale de Technovation, Anar Simpson.
Pendant 12 semaines, une dizaine d’équipes de trois à cinq participantes apprennent, avec l’aide d’un mentor, à développer une application mobile.
Au programme : brainstorming, présentations, élaboration d’un plan d’affaires, création d’un prototype de l’application et apprentissage des bases de la programmation.
«Le but est de dire aux filles […] qu’elles ne sont pas juste des utilisatrices, mais qu’elles peuvent aussi créer du contenu», dit la codirectrice du Défi Technovation à Montréal, Stéphanie Jecrois.
Fin avril, les équipes présenteront leur projet à un jury d’experts internationaux, dans deux catégories; niveau primaire et secondaire. Si elles sont sélectionnées parmi les 10 équipes finalistes à l’international, c’est à San Francisco qu’elles devront tout donner, là où elles pourraient recevoir jusqu’à 20 000$ US en bourse.
