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5 choses que vous ignorez sur l'insomnie

5 choses que vous ignorez sur l'insomnie
Mark Douet via Getty Images

Nous savons tous à quel point il est important de bien dormir. Il n’est donc pas surprenant que l’insomnie suscite beaucoup de peurs et d’inquiétudes. Des recherches ont notamment établi un lien entre l’insomnie et l’anxiété, la dépression, la fibromyalgie, les maux de tête, l’asthme, les infarctus et les accidents cardiovasculaires, mais les insomniaques et leur entourage n’ont pas toujours conscience du problème.

Afin de faire la lumière sur cette pathologie souvent méconnue, voici cinq choses essentielles à savoir.

1. Il existe deux catégories d’insomnie

Le corps médical établit une distinction entre insomnie aiguë et insomnie chronique. D’après la National Sleep Foundation américaine, la première est liée au stress de la vie quotidienne, comme quand vous n’arrivez pas à vous endormir à la veille d’un entretien d’embauche ou après une dispute avec votre partenaire. Nous en avons quasiment tous fait les frais, et nous savons que nous n’en avons gardé aucune séquelle.

En revanche, on définit une insomnie chronique comme un trouble du sommeil survenant au moins trois nuits par semaine pendant au moins trois mois. C’est ce second type d’insomnie qui peut entraîner toute une série de risques pour la santé, et un traitement médical sera peut-être nécessaire.

2. Les nuits se suivent mais ne se ressemblent pas

Les troubles du sommeil liés à l’insomnie chronique n’ont parfois rien de régulier. Mais il peut être utile de prendre des habitudes pour retrouver le sommeil, comme arrêter de faire du sport et s’abstenir de boire de l’alcool plusieurs heures avant d’aller se coucher, afin de se détendre et de souffler un peu, ce qui évite de fixer le plafond dans le noir pendant des heures.

3. Vos amis et votre famille n’ont peut-être pas conscience de l’étendue du problème

Si vous décidez de leur parler de votre insomnie chronique, la plupart des gens penseront que vous faites allusion à l’insomnie aiguë qu’ils ont probablement vécue à un moment ou un autre. Mais, comme beaucoup de troubles mal diagnostiqués, leur empathie déplacée est parfois terriblement frustrante. Tâchez cependant de vous souvenir qu’ils sont pleins de bonne volonté, et de ne pas vous formaliser s’ils s’exclament : "C’est pas vrai! Moi aussi!"

4. Les somnifères ne sont pas toujours efficaces et ils sont parfois dangereux

Pour la plupart des spécialistes, les somnifères ne peuvent aider que ponctuellement à diminuer les troubles du sommeil, sans oublier qu’ils sont parfois inefficaces, voire dangereux. Pour des problèmes persistants, de nombreux médecins recommandent une thérapie comportementale. Au lieu de faire disparaître les symptômes de l’insomnie — en d’autres termes, de vous replonger dans les bras de Morphée —, la thérapie s’intéresse à ses causes, en modifiant vos habitudes (ne pas rester couché quand on ne peut vraiment pas dormir, par exemple, ou bien se lever tous les jours à la même heure) et en travaillant sur les idées reçues (comme les pensées négatives ou les craintes liées au sommeil).

5. Vous vous sentez peut-être seul(e) mais vous ne l’êtes pas

A force de regarder son réveil quand tout le monde dort paisiblement, on peut se sentir très seul. Mais les troubles du sommeil sont fréquents : quelque 30% des adultes américains présentent ce genre de symptômes et 10% ont des insomnies qui leur posent des problèmes dans la journée, d’après l’American Academy of Sleep Medicine (12% des Français de 25 - 45 ans). Si vous ne pouvez pas en parler à un(e) ami(e) ou à un membre de la famille en qui vous avez confiance, un groupe d’entraide — auquel vous participerez en personne ou par téléphone — pourra peut-être vous aider.

Ce blog, publié à l’origine sur Le Huffington Post (Etats-Unis), a été traduit de l’anglais par Bamiyan Shiff pour Fast for Word.

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