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Martine Ouellet lance officiellement sa campagne à la chefferie du PQ

Martine Ouellet lance sa campagne à la chefferie du PQ
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MONTRÉAL - La députée de Vachon, Martine Ouellet, qui lance officiellement sa campagne à la direction du Parti québécois, dimanche, estime qu'il sera possible de réaliser l’indépendance du Québec dès un premier mandat au pouvoir.

En entrevue à La Presse Canadienne, Mme Ouellet souligne que le Parti québécois a sept ans devant lui pour préparer la souveraineté, soit les trois ans qui restent au gouvernement libéral actuel et les quatre années qui suivront avec un «éventuel» gouvernement péquiste.

Elle assure que cette période sera «suffisante» pour «documenter, chiffrer et diffuser» le projet d’indépendance et tous ses avantages.

La députée de Vachon, qui a choisi son comté pour lancer sa campagne officielle dimanche, affirme qu'elle est appuyée d’anciens députés et candidats du Parti québécois, mais aussi de souverainistes de tous les partis, soit d’Option nationale, de Québec solidaire et du Bloc québécois.

Elle dit se démarquer des quatre autres candidats à la succession de Pauline Marois par ses positions claires, non seulement sur l’indépendance mais aussi sur les questions environnementales, notamment.

Questionnée sur ce qui la différencie des autres candidats, principalement de Pierre Karl Péladeau, Mme Ouellet croit que sa «transparence» va plaire aux militants.

«Moi, je ne suis pas dans le "vasage" mais dans des réponses claires. J'ai aussi une approche clairement progressiste. Pour moi, c'est important. Le Parti québécois a deux grands piliers : l'indépendance et la social-démocratie. Moi, je crois à ces valeurs-là auxquelles j'ajoute des valeurs environnementales. C'est ça qui me distingue des autres candidats», répond Martine Ouellet.

Le fait qu’elle soit la seule femme dans la course représente aussi un «plus», selon elle, précisant que «pas assez de femmes occupent des postes importants en politique».

Pour Martine Ouellet, l’indépendance du Québec est «incontournable», alors que le statu quo de province canadienne est un «recul». Selon elle, le gouvernement fédéral ne peut défendre les intérêts du Québec, en même temps que ceux du Canada, parce que ces intérêts sont souvent divergents.

«C'est la responsabilité du Parti québécois d'en parler. Je vous dirais que depuis une vingtaine d'années on a peut-être été trop tranquille sur ce sujet-là. Je pense que c'est à nous avec l'ensemble du mouvement souverainiste et indépendantiste d'être plus pro-actif et de documenter, explique Mme Ouellet. En 1980, les fédéralistes ont fait peur aux Québécois avec les pensions. Ça a recommencé en 1995. En Écosse, les Britanniques ont aussi fait peur aux Écossais avec les pensions. Donc on le sait, depuis au moins vingt ans, c'est un sujet important mais nous ne l'avons toujours pas documenté».

Martine Ouellet souhaite qu’il y ait au moins cinq débats organisés par le PQ au cours de la campagne à la direction, soulignant que le Parti québécois est un parti d'idées et démocratique. Elle rappelle au passage que le Parti libéral avait aussi tenu cinq débats lors de course à la chefferie.

«Le Québec, ce n'est pas juste Montréal et Québec, c'est aussi ses régions. La course est loin d'être terminée selon moi. Elle n'est même pas encore commencée officiellement. Vous savez en campagne électorale entre le début et la fin de la campagne, vous savez à quel point les choses changent vite. On a encore trois mois et demi devant nous d'ici le vote du 15 mai donc bien des choses peuvent changer», assure Mme Ouellet.

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