Cet article fait partie des archives en ligne du HuffPost Québec, qui a fermé ses portes en 2021.

Les 5 commandements de la pâtisserie, selon Sweet Isabelle

Sweet Isabelle: les 5 commandements de la pâtisserie
Sweet Isabelle

Qu’on cuisine des biscuits à l’occasion ou qu’on gagne sa vie à construire de fabuleux gâteaux, la pâtisserie est source de bonheur et de partage. Autour d’un dessert coloré, les yeux s’agrandissent, les rires s’accentuent et les petites rancunes sont vite oubliées. C’est d’autant plus vrai dans le temps des Fêtes, alors que bûches, maisons de pain d’épices et chocolats fins font le délice des yeux et des palais des petits et des grands.

Isabelle Quinn, fondatrice de la boutique de biscuits Sweet Isabelle, avait 40 ans lorsqu’elle a commencé à s’ennuyer dans sa profession de formatrice dans les institutions financières. Pour se changer les idées, elle s’est mise à courir les cours de décoration de gâteaux… et s’est découvert une vocation.

Celle-ci s’est d’abord matérialisée par l’ouverture d’un premier magasin en ligne, en 2010. Depuis, l’entreprise a pris de l’expansion, et Sweet Isabelle compte maintenant trois adresses physiques à Montréal, dans le Vieux-Longueuil et à L’Assomption, en plus de son portail sur le web. Aux sablés au beurre à saveurs délicates d’agrumes, biscuits décorés sur bâtons, cupcakes de plusieurs dimensions, crèmes glacées, guimauves et sucres d’orge s’ajoutent les ateliers de décoration très populaires chez les «enfants de 4 à 104 ans», rigole Isabelle Quinn. L’activité idéale pour une fête d’enfants, une bachelorette party, un shower de bébé ou un party de bureau. Tous les établissements Sweet Isabelle offrent une expérience gustative non seulement gourmet et gourmande, mais aussi surprenante, car les produits de la marque se distinguent par leur délicatesse et leur finesse. Les effluves douces et fruitées prennent ici le pas sur les pâtes et les glaçages trop gras et sucrés.

Pour ceux qui ont envie de mitonner des pâtisseries pendant le congé de Noël, Isabelle Quinn, alias Sweet Isabelle, nous a livré ses cinq conseils incontournables à respecter, pour un résultat des plus appréciés et un maximum de sourires avant, pendant et après la dégustation.

1) Aimer le bon et le beau. «Il est essentiel d’avoir des outils de bonne qualité, de découvrir des ingrédients qui sont bons et frais. Quand on travaille en pâtisserie, il y a un aspect visuel qui est très important.»

2) Être curieux. «Il y a tellement de sources d’information, maintenant, c’est incroyable! Il y a plein de livres qui sont disponibles, des vidéos sur le web, des cours qui s’offrent un peu partout… Soyez curieux de découvrir toutes sortes de trucs.»

3) Assurez-vous de faire plaisir aux gens. «La magie de la pâtisserie, c’est de fabriquer quelque chose qu’on peut tout de suite manger! On peut en apporter au bureau, en envoyer aux collègues de travail de son chum, en glisser dans les boites à lunch des enfants… C’est essentiel de s’assurer que ça fasse plaisir. Et c’est rassembleur. Moi, je me suis lancée dans ce métier parce que j’avais envie de rencontrer des gens. Je dis souvent à mes employés que, lorsque les clients viennent chercher un gâteau ou des biscuits, ils ne viennent pas uniquement pour ça. Ils viennent aussi pour le sourire avec lequel on les accueille et on les sert. On les écoute, on est enthousiastes… Quand on aime ce qu’on fait, on aime faire plaisir aux autres!»

4) Ne pas acheter trop de matériel. «De nos jours, on s’outille de bien des accessoires qu’on n’utilise pas! Quand on commence, on se dit souvent que ça nous prend un robot à 400$, alors que nos grands-mères travaillaient avec un petit mixeur et obtenaient d’excellents résultats! Ceci dit, un bon mélangeur peut éviter bien des soucis…»

5) Être créatif. «Si on n’a pas de rouleau à pâte, on peut utiliser une bouteille. Les gens créatifs arrivent à se débrouiller avec un petit budget. Et le côté créatif de la cuisine crée des occasions de se rencontrer. Quand on se retrouve dans la cuisine à concocter un dessert, c’est de la fantaisie, de la magie. Quand les enfants grandissent, ça demeure imprégné dans leurs souvenirs. Les odeurs, les saveurs, la proximité avec les proches, c’est un bel héritage à léguer à sa famille.»

INOLTRE SU HUFFPOST

Les pâtisseries de Sweet Isabelle

Close
Cet article fait partie des archives en ligne du HuffPost Canada, qui ont fermé en 2021. Si vous avez des questions ou des préoccupations, veuillez consulter notre FAQ ou contacter support@huffpost.com.