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Le Montréalais Nejib Belhaj-Chtioui soupçonné de terrorisme sera de retour en cour le 18 décembre

Le Montréalais soupçonné de terrorisme de retour en cour le 18 décembre
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Nejib Belhaj-Chtioui, qui a été arrêté dimanche dernier à l'aéroport Pierre-Elliot Trudeau, sera de retour en cour le 18 décembre pour son enquête de remise en liberté.

L'homme de 36 ans, qui était de retour de Tunisie, est suspecté d'avoir tenu des propos faisant craindre des activités terroristes. Il faisait l'objet d'un mandat d'arrestation.

« Ça ne sera pas la première fois qu'une preuve qui veut avoir l'air alarmiste sera remise en question à chaque étape du processus judiciaire », a indiqué l'avocat de l'accusé, Nicolas Welt. Il a ajouté que « toutes les conditions sont en place pour que monsieur puisse retrouver sa liberté, et ce, dans les meilleurs délais ».

Le Montréalais d'origine tunisienne fait face à deux chefs d'accusation :

  • avoir transmis des renseignements qui, compte tenu du contexte, sont susceptibles de faire raisonnablement craindre que des activités terroristes sont ou seront menées;
  • avoir commis des actes qui, compte tenu du contexte, sont susceptibles de faire raisonnablement craindre que des activités terroristes sont ou seront menées.

La procureure de la Couronne Lucie Martineau s'était opposée à sa remise en liberté, lors de sa comparution, parce qu'il avait déjà quitté le Canada dans le passé.

L'ex-conjointe de M. Belhaj-Chtioui et mère de sa fille, présente à la première audience, avait décrit un homme bon, sans méchanceté et peu pratiquant.

Le Service des enquêtes sur la menace extrémiste de la Sureté du Québec menait l'enquête sur Belhaj-Chtioui depuis mai 2011. La SQ indique qu'un signalement a été fait pour des propos tenus sur Facebook. Le mandat d'arrestation précise que les faits reprochés se sont produits entre le 13 et le 20 mai 2011.

Sur sa page Facebook, M. Belhaj-Chtioui affirme travailler pour Bell Canada et avoir étudié à l'UQAM.

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