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Sortie pour Radio-Canada: Charles Tisseyre ému des réactions

Sortie pour Radio-Canada: Charles Tisseyre ému des réactions
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Charles Tisseyre ne portait pas à terre à la fin de la première représentation de 2014 Revue et corrigée, au Théâtre du Rideau Vert, lundi. C’est que, dans l’une des saynètes de la pièce de fin d’année, le comédien Benoît Paquette offre une savoureuse imitation de l’animateur de Découverte qui, sur scène, explique avec beaucoup de minutie le phénomène du Ice Bucket Challenge.

Et le principal intéressé a adoré le pastiche que Benoît Paquette a fait de lui. Complètement hilare et emballé, Charles Tisseyre est allé personnellement féliciter son «double» dans les coulisses à la fin de la soirée et a même insisté pour se faire photographier avec lui. Il a également chaudement salué le travail de toute la troupe de 2014 Revue et corrigée et son metteur en scène, Alain Zouvi.

«C’est tout un hommage, vraiment, s’est réjoui Charles Tisseyre. Nous sommes une émission de télévision parmi d’autres, et de penser qu’on a réservé toutes ces minutes à moi, à nous, à ce que nous faisons, à Découverte, ça m’a profondément ému et touché. Le numéro était extrêmement crédible et drôle. Quand j’ai vu le comédien arriver, je me suis dit : «Mais c’est moi!» (rires) J’ai beaucoup aimé ça, ainsi que toute la revue, d’ailleurs.»

Charles Tisseyre a trouvé excellente l’idée des auteurs de 2014 Revue et corrigée, de l’associer au mouvement du Ice Bucket Challenge.

«J’y avais déjà réfléchi quand ça se produisait. Je m’étais demandé si ce serait une bonne idée de faire une chronique sur les réactions physiologiques possibles quand on reçoit l’Ice Bucket sur la tête. Qu’arrive-t-il vraiment, à toute la physiologie humaine, dans ce temps-là? Je n’ai pas osé en parler à mes collègues, mais je me suis posé la question! Je me suis dit que ça serait fascinant», s’est esclaffé Charles Tisseyre, mi-sérieux, mi-blagueur, sans qu’on sache si sa boutade en était réellement une.

Devoir de réserve

Autre reconnaissance qui a fait grandement chaud au cœur de Charles Tisseyre dans les dernières semaines : les réactions positives qui ont suivi sa sortie en faveur de la sauvegarde de Radio-Canada, lors de l’assemblée publique annuelle de la société d’État, il y a deux semaines. Sa déclaration devenue virale sur les réseaux sociaux, les nombreux commentaires de remerciements et de félicitations reçus, les «Charles Tisseyre Facts» qui ont enflammé la twittosphère pendant quelques jours, le journaliste n’aurait jamais cru que ses propos connaîtraient une telle résonnance. Cela dit, l’homme a présenté ce qu’il avait à dire sur le sujet et tient maintenant à réintégrer son devoir de réserve.

«Ça m’a beaucoup touché, que le public réagisse de cette façon, a-t-il relevé. C’est certain que c’a été extrêmement positif, pour moi. Mais je ne peux pas en parler plus, parce que je suis revenu à mon devoir de réserve. Pendant le panel de l’assemblée publique de Radio-Canada, j’ai considéré que mon devoir de réserve était suspendu ; donc, je me suis exprimé librement. Mais, en tant que journaliste, éthiquement, je dois m’en tenir à mon devoir de réserve. Je ne peux ainsi pas en dire plus, au-delà, évidemment, du fait que ces réactions sur Twitter et Facebook m’ont beaucoup touché. Moi, je comprends bien le dossier, et j’ai simplement dit ce que j’en pensais. C’est sorti naturellement.»

Le communicateur était heureux d’annoncer que Découverte, dont il tient les rênes depuis 21 ans, sera de retour à l’hiver et l’automne 2015, à l’antenne de Radio-Canada.

«Vous savez, il y a une émission de vulgarisation scientifique à Radio-Canada depuis les tout débuts de la télévision, en 1952, de façon ininterrompue, a souligné Charles Tisseyre. Il y a eu les grandes émissions de Fernand Séguin, puis toute une suite de rendez-vous, et nous sommes les héritiers de cette tradition et cette culture de vulgarisation scientifique à Radio-Canada. C’est au cœur du mandat de Radio-Canada de vulgariser la science pour le grand public.»

«Moi, ça fait 21 ans que je suis à Découverte, et 40 ans que je suis à Radio-Canada. Je suis entré à l’âge de 24 ans, en 1974. Alors, j’en ai vu, des choses. C’a été pour moi un privilège inouï, d’abord de pouvoir entrer à Radio-Canada, et ensuite d’y faire une carrière, jusqu’à maintenant merveilleuse, et qui continue à être merveilleuse, en dépit de tout», a conclu celui que plusieurs ont qualifié de «gentleman» dans la foulée de sa colère médiatisée.

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