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GYM s'offre le meilleur boxeur amateur canadien

GYM s'offre le meilleur boxeur amateur canadien: Custio Clayton
Canada's Custio Clayton enters the ring before fighting Australia's Cameron Hammond in a men's welterweight 69-kg preliminary boxing match at the 2012 Summer Olympics, Friday, Aug. 3, 2012, in London. (AP Photo/Ng Han Guan)
ASSOCIATED PRESS
Canada's Custio Clayton enters the ring before fighting Australia's Cameron Hammond in a men's welterweight 69-kg preliminary boxing match at the 2012 Summer Olympics, Friday, Aug. 3, 2012, in London. (AP Photo/Ng Han Guan)

MONTRÉAL - Aux Jeux de Londres, le Néo-Écossais Custio Clayton est passé à un seul point de mettre la main sur une première médaille olympique canadienne en boxe depuis 1996. Depuis, le Groupe Yvon Michel (GYM) avait l'œil sur lui. Après quelques hésitations, celui que plusieurs considèrent le meilleur boxeur amateur au pays a finalement accepté l'offre de la firme québécoise afin de passer chez les professionnels.

« Ça fait longtemps qu'on l'observe et qu'on l'a sous la mire. Après les Jeux de Londres, on avait fait une tentative, mais il avait alors décidé de continuer chez les amateurs. Son gérant (Douggy Bernèche) nous a ensuite approchés et on lui a fait une offre. Il a signé une entente avec nous (deux ans avec une année d'option) et il fera ses débuts professionnels le 19 décembre à Québec », a confirmé le patron de GYM, Yvon Michel, lors d’un point de presse, vendredi.

« Ça a toujours été un but pour nous de signer le meilleur boxeur canadien amateur de sa génération, a-t-il continué. Nous avons connu un succès mitigé avec Troy Ross, manqué notre coup avec Andrew Kooner, mais réussi avec Jean Pascal et Adonis Stevenson. Depuis ces deux derniers, le meilleur c'est Clayton. Nous sommes convaincus qu'il a tout ce qu'il faut pour se rendre dans l'élite de la division. »

À Londres, l'athlète maintenant âgé de 27 ans est devenu le premier boxeur canadien à remporter deux combats aux Jeux olympiques depuis David Defiagbon en 1996.

Il avait alors vaincu le Mexicain Oscar Molina et l'Australien Cameron Hammond avant d'échapper une décision au départage des points (pointage égal de 14-14) devant le Gallois Fred Evans, éventuel médaillé d'argent, en quarts-de-finale du tournoi olympique chez les 69 kg (152 lb).

Chez les professionnels, on devrait le voir évoluer chez les mi-moyens (147 lb), même s’il débutera chez les super-mi-moyens (154 lb) lors de ses premières sorties.

« Il me fait penser un peu à l'Américain Tim Bradley, a avancé Yvon Michel. C'est un boxeur très félin, avec beaucoup d'habiletés, très fort physiquement, qui se déplace bien et qui est très complet. Ça ne prendra pas quatre ou cinq ans à le développer. Ce ne sera pas aussi vite comme progression qu'Artur Beterbiev, mais ça se fera rapidement tout de même. »

« En raison des règlements en vigueur au Québec, nous sommes obligés de donner au moins quatre combats de quatre ou six rounds avec les pugilistes qui débutent avant de les lancer dans des affrontements plus longs, a-t-il poursuivi. C'est ce qui nous a retardés avec Beterbiev. On ne peut pas faire comme l'Ukrainien Vasyl Lomachenko, qui s'est battu en championnat du monde à son deuxième rencontre chez les pros. Avec Clayton, on veut se débarrasser de ça (les chocs de quatre et six rounds) en trois mois. En plus du 19 décembre, on devrait le revoir dans le ring en janvier, en mars et en mai. »

À Montréal

Question de profiter d'un encadrement optimal, le sextuple champion canadien amateur et père de deux jeunes enfants a quitté la Nouvelle-Écosse pour s'établir dans l'Est de la métropole. Sa petite famille devrait le suivre à Montréal en 2015.

« Je suis heureux d'être à Montréal et de faire partie de l'équipe de GYM. Je voulais cette opportunité depuis longtemps. Montréal est une place majeure pour la boxe, a-t-il confié. J'ai toujours voulu passer pro et je veux montrer ce que je sais que je peux faire. »

« On ne perdra pas de temps avec Custio. À son septième duel, on veut un championnat nord-américain et après, on veut Joachim Alcine », a poursuivi son entraîneur Daniel Trépanier, qui est également le directeur de haute performance chez Boxe Canada.

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