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Burkina Faso: les discussions se poursuivent
Burkina Faso's chief of staff general Nabere Honore Traore (R) and opposition leader Zephirin Diabre (L) attend a meeting on November 5, 2014 at Ouagadougou airport. Three west African leaders held talks behind closed doors with Burkina Faso's new military leader on November 5 to pressure him into swiftly handing over power to a civilian government after the fall of president Blaise Compaore. The presidents of Nigeria, Ghana and Senegal flew into Ouagadougou after Canada suspended its aid to the impoverished west African nation and other nations considered similar moves. AFP PHOTO / ISSOUF SANOGO (Photo credit should read ISSOUF SANOGO/AFP/Getty Images)
ISSOUF SANOGO via Getty Images
Burkina Faso's chief of staff general Nabere Honore Traore (R) and opposition leader Zephirin Diabre (L) attend a meeting on November 5, 2014 at Ouagadougou airport. Three west African leaders held talks behind closed doors with Burkina Faso's new military leader on November 5 to pressure him into swiftly handing over power to a civilian government after the fall of president Blaise Compaore. The presidents of Nigeria, Ghana and Senegal flew into Ouagadougou after Canada suspended its aid to the impoverished west African nation and other nations considered similar moves. AFP PHOTO / ISSOUF SANOGO (Photo credit should read ISSOUF SANOGO/AFP/Getty Images)

OUAGADOUGOU, Burkina Faso - Des membres de l'opposition et de la société civile du Burkina Faso continuent à discuter de la formation d'un gouvernement intérimaire.

Des manifestations organisées par l'opposition la semaine dernière ont chassé le président Blaise Compaoré, qui dirigeait le pays depuis 27 ans. L'armée a alors désigné le lieutenant-colonel Isaac Yacouba Zida comme leader intérimaire.

La communauté internationale souhaite toutefois le retour d'un gouvernement civil dans les meilleurs délais.

Les discussions organisées mercredi n'ont pas permis de choisir un leader civil transitoire. Les diplomates s'entendent toutefois pour dire que cette transition devrait durer un an et aboutir sur la tenue d'élections générales en 2015.

«Je crois que d'ici quelques jours, et non d'ici quelques semaines, nous en viendrons à une entente pour mettre en place un gouvernement intérimaire, a déclaré tard mercredi le président ghanéen John Dramani Mahama. Je suis certain que nous n'en viendrons pas à une étape où la communauté internationale devra imposer des sanctions.»

M. Mahama, qui préside aussi la Communauté économique des États de l'Afrique de l'Ouest (CÉDÉAO), agit comme médiateur en compagnie de ses homologues du Nigéria et du Sénégal.

Les leaders burkinabais discutaient jeudi des qualifications que devrait posséder le leader intérimaire.

La CÉDÉAO doit se rencontrer d'urgence jeudi pour discuter de la crise burkinabaise et de l'épidémie de virus Ebola.

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