NATIONS UNIES, États-Unis - Le premier ministre libanais affirme que son pays fait face à une «violente attaque terroriste» et a lancé un appel chargé d'émotion, vendredi, pour que la communauté internationale lui vienne en aide.
Selon Tammam Salam, le Liban est déterminé à ne pas céder à la «pression et au chantage» des extrémistes de l'organisation État islamique qui se sont emparés d'une petite ville frontalière de la Syrie en août. Ils y détiennent une vingtaine de soldats et de policiers libanais et ont déjà exécuté trois des otages.
Dans un discours prononcé devant l'Assemblée générale des Nations unies, vendredi, M. Salam a indiqué que le grand nombre de réfugiés syriens qui affluent sur le petit territoire libanais — et qui représentent maintenant un tiers de la population du Liban — constitue un désastre national. Pour mieux comprendre l'ampleur de la situation, a-t-il dit, il faudrait imaginer que 100 millions de personnes arrivent massivement aux États-Unis pour y trouver refuge.