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La police kényane admet avoir perdu la trace de la mystérieuse "Veuve blanche"

La police kényane admet avoir perdu la trace de la mystérieuse "Veuve blanche"

La police kényane a admis jeudi devant un tribunal avoir totalement perdu la trace de la "Veuve blanche", la Britannique Samantha Lewthwaite, veuve d'un des kamikazes des attentats de Londres de 2005 et recherchée pour un projet d'attentat par la justice kényane.

Le tribunal avait ordonné la comparution des enquêteurs, qui n'avaient pas répondu à deux précédentes convocations, afin qu'ils lui présentent l'avancée de leurs recherches.

"Nous avons tenté de l'arrêter, mais elle ne cesse de changer d'identité et d'endroit", s'est justifié Abednego Kilonzo, un des policiers responsables de l'enquête, absent, dans un texte transmis à la Cour.

"Elle doit avoir un nouveau nom, différent des précédents", a ajouté le policier.

Samantha Lewthwaite - qui a un temps utilisé un passeport sud-africain, contrefait ou volé, au nom de Nathalie Webb - fait l'objet d'un mandat d'arrêt de la justice kényane et d'une notice rouge (demande d'arrestation et d'extradition) émise par Interpol à la demande de Nairobi.

Elle est recherchée depuis décembre 2011 au Kenya pour possession d'explosifs et association de malfaiteurs, dans le cadre d'un projet d'attentats pour lesquels un de ses présumés complices, le Britannique Jermaine Grant, a été arrêté à cette même époque sur la côte kényane.

Samantha Lewthwaite, 30 ans, mère de famille convertie à l'islam à l'adolescence, est la veuve de Germaine Lindsay, l'un des quatre kamikazes qui s'est fait exploser dans les transports en commun londoniens le 7 juillet 2005, tuant 67 personnes.

Après avoir disparu de Grande-Bretagne et être passée par l'Afrique du Sud, elle était réapparue sur la côte kényane en décembre 2011, échappant de peu à l'arrestation. Suspectée de liens avec les islamistes somaliens shebab, son nom avait refait surface lors de l'attaque du centre commercial de Westgate à Nairobi en septembre 2013, qui avait fait 67 morts.

Les shebab, qui ont revendiqué l'attaque, ont démenti sa présence au sein du commando dont les quatre membres ont péri.

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