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Les bureaux régionaux du ministère de l'Éducation ferment leurs portes vendredi

Les bureaux régionaux du ministère de l'Éducation ferment leurs portes
In Montréal, QC
scazon/Flickr
In Montréal, QC

Les directions régionales du ministère de l'Éducation, du Loisir et du Sport du Québec (MELS) fermeront officiellement leurs portes vendredi à 16 h 30.

À travers le Québec, ce sont 116 personnes qui perdent leur poste. Leur nombre varie d'une région à l'autre. À Sept-Îles, par exemple, le bureau compte cinq employés et une directrice. Au poste de Rimouski, ce sont neuf employés qui perdent leur emploi. Certains de ces postes seraient transférés à Québec.

Les travailleurs concernés par cette décision avaient déjà été mis au courant par courriel au mois de mai.

Avec l'élimination de ces bureaux, dont la mission principale était de soutenir les commissions scolaires, le gouvernement du Québec espère économiser 15 millions de dollars.

Lors de l'annonce, la représentante du Syndicat de la fonction publique et parapublique du Québec (SFPQ) dans les trois régions de l'Est Hélène Chouinard avait déploré la décision. « Je pense qu'on a le droit d'avoir autant de services que les gens des grands centres. On n'a rien contre les grands centres, mais je pense que nous, les régions éloignées, on devrait aussi être privilégiées pour offrir de bons services à la population », avait-elle exposé.

Le président du Syndicat des professionnels du gouvernement du Québec, Richard Perron, avait aussi critiqué la décision de Québec. « On parle de rapatriement de postes à Québec ou à Montréal. [Pourtant], Dieu sait que l'effet multiplicateur d'un emploi en région est de loin supérieur à un emploi à Québec, par exemple, qui frôle le plein emploi. On ne comprend pas du tout cette logique-là », avait-il avoué.

La présidente de la Commission scolaire des Rives-du-Saguenay, Liz Gagné, était pour sa part soulagée, estimant qu'il valait mieux effectuer des compressions administratives que de faire des compressions dans les services aux élèves.

Lors de la dernière campagne électorale, Philippe Couillard avait promis d'éliminer 500 postes en cinq ans au ministère de l'Éducation s'il était porté au pouvoir, pour réinvestir l'argent économisé dans les services aux élèves au primaire et au secondaire.

L'abolition des 11 directions régionales du ministère de l'Éducation faisait partie du programme libéral. Philipe Couillard avait déclaré que ces structures étaient « redondantes » et n'avaient plus de raison d'être.

À partir du 18 août, la population est invitée à communiquer avec sa commission scolaire pour toute question relative aux services offerts par celle-ci sur son territoire.

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