Cet article fait partie des archives en ligne du HuffPost Québec, qui a fermé ses portes en 2021.

Obama a félicité Erdogan pour son élection à la présidence en Turquie

Obama a félicité Erdogan pour son élection à la présidence en Turquie

Le président américain Barack Obama a félicité mardi le Premier ministre turc Recep Tayyip Erdogan pour sa victoire à l'élection présidentielle, jugeant que ce dernier avait une "opportunité historique" de faire avancer la Turquie, a indiqué la Maison Blanche.

Les deux hommes ont en particulier évoqué les efforts en cours pour aboutir à un cessez-le-feu à Gaza, a ajouté la Maison Blanche sans autres précisions. Le conflit dans l'enclave palestinienne a suscité de vives tensions entre les deux pays, M. Erdogan appelant notamment les Etats-Unis à faire leur "autocritique".

Fervent défenseur de la cause palestinienne, le Premier ministre islamo-conservateur avait dénoncé avec virulence les opérations militaires israéliennes dans la bande de Gaza, accusant l'Etat hébreu de "terrorisme d'Etat" et de "génocide". La diplomatie américaine avait dénoncé des déclarations "offensantes et fausses".

Fin juillet, M. Erdogan avait affirmé qu'il ne parlait désormais plus au président américain par téléphone, sur fond de désaccords persistants entre Washington et Ankara sur Gaza d'une part et la Syrie d'autre part.

"Dans le passé, j'appelais (M. Obama) directement. Comme je ne peux aboutir à des résultats sur la Syrie, ce sont nos ministres des Affaires étrangères qui se parlent désormais", avait-il lancé.

Lors de l'appel téléphonique de mardi, MM. Obama et Erdogan ont souligné l'importance d'une "coopération étroite" entre leurs deux pays sur la Syrie et l'Irak, ainsi que "sur la menace terroriste dans la région".

Il ont en particulier exprimé l'espoir qu'un nouveau gouvernement en Irak puisse "rassembler les communautés".

Le président irakien a chargé lundi Haïdar al-Abadi de former un nouveau gouvernement, écartant le très contesté Nouri al-Maliki après des mois de blocage politique et de conflit armé avec les jihadistes, face auxquels l'armée reste impuissante.

bur-jca/bdx

Close
Cet article fait partie des archives en ligne du HuffPost Canada, qui ont fermé en 2021. Si vous avez des questions ou des préoccupations, veuillez consulter notre FAQ ou contacter support@huffpost.com.