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Les crises régionales au centre d'une rencontre saoudo-égyptienne

Les crises régionales au centre d'une rencontre saoudo-égyptienne

Les conflits en Syrie, en Irak, dans la bande de Gaza et la situation en Libye ont été au centre d'une rencontre saoudo-égyptienne organisée tard dimanche en Arabie saoudite, selon le ministre saoudien des Affaires étrangères, le prince Saoud al-Fayçal.

Le ministre, qui s'exprimait en marge d'un entretien entre le roi Abdallah et le président égyptien Abdel Fattah al-Sissi à Jeddah, a dit espérer, selon l'agence officielle SPA, que "la rencontre puisse aider à régler les problèmes du monde arabe".

Il a notamment cité "les difficultés des peuples palestinien et syrien, la discorde en Irak et les divergences entre les Libyens".

Dans son compte-rendu de l'entretien, SPA a indiqué que les "efforts pour mettre fin à l'agression contre les Palestiniens" avaient été évoqués par les deux dirigeants, ainsi que le sujet des relations bilatérales.

Le président égyptien est arrivé dimanche pour sa première visite en Arabie saoudite depuis son élection fin mai.

Il avait déjà brièvement rencontré le 20 juin à l'aéroport du Caire le roi Abdallah d'Arabie saoudite, qui effectuait alors sa première visite en Egypte depuis la chute en 2011 d'Hosni Moubarak, renversé par une révolte populaire.

Ryad est l'un des principaux soutiens du nouveau pouvoir installé il y a près d'un an en Egypte lorsque M. Sissi, alors chef de l'armée, a destitué et fait arrêter le président islamiste Mohamed Morsi, avant de lancer une répression implacable contre sa confrérie des Frères musulmans.

Après l'éviction de M. Morsi le 3 juillet 2013, Ryad avait promis d'apporter quelque 5 milliards de dollars d'aide financière à l'Egypte, sur un total de 12 milliards promis par l'Arabie saoudite, les Emirats arabes unis et Koweït.

Après l'Arabie saoudite M. Sissi doit se rendre, pour la première fois en tant que président, en Russie mardi, selon le gouvernement égyptien.

Il s'était rendu à Moscou en février alors qu'il était chef de l'armée et négociait un contrat d'armement. Les relations entre Le Caire et Washington étaient alors très tendues, les Etats-Unis ayant gelé leur aide annuelle à l'Egypte à la suite de la répression des Frères musulmans.

Il avait alors reçu le soutien du président Vladimir Poutine comme candidat à la présidence.

bur/mh/cbo

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