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Nigeria : les médecins des hôpitaux publics suspendent leur grève en raison d'Ebola

Nigeria : les médecins des hôpitaux publics suspendent leur grève en raison d'Ebola

Les médecins des hôpitaux publics du Nigeria ont annoncé jeudi la suspension d'une grève de près de cinq semaines en raison de l'épidémie de fièvre Ebola qui a tué deux personnes et contaminé cinq autres à Lagos, la première ville du pays.

Les responsables de l'Association médicale nigériane (NMA), à l'initiative du mouvement lancé le 1er juillet, ont cité "la manifestation du virus Ebola au Nigeria" comme principale raison de leur décision.

L'irruption du virus à Lagos, plus grande ville d'Afrique de l'Ouest avec plus de 20 millions d'habitants, a aggravé la panique créée dans la région par la pire épidémie d'Ebola jamais enregistrée depuis l'apparition du virus en 1976.

Depuis le début de l'année, la fièvre hémorragique a fait plus de 930 morts dont la majorité en Guinée, au Liberia, en Sierra Leone, sur un total de 1.711 cas (confirmés, suspects ou probables).

Outre sa population dense, Lagos ne dispose que d'un système de santé publique faible et insuffisant pour faire face à l'arrivée d'un nombre important de porteurs du virus.

Le commissaire à la Santé de l'Etat de Lagos, Jide Idris, avait appelé mercredi les médecins hospitaliers en grève à reprendre le travail, soulignant "la nécessité de l'union pour faire face à la situation".

Le virus a été introduit au Nigeria par un Libérien arrivé le 20 juillet à Lagos et mort cinq jours plus tard dans un hôpital privé où il avait été placé en quarantaine. Un deuxième malade est mort cette semaine, un des médecins qui avaient soigné le patient venu du Liberia.

Cinq autres cas ont été enregistrés et si le nombre des malades augmente, les hôpitaux du Nigeria, le pays le plus peuplé d'Afrique, doivent être pleinement opérationnels, soulignent des responsables. En outre, les coûts d'hospitalisation des établissement privés en excluent la plupart des habitants de Lagos.

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