Les cours du pétrole continuaient de se replier mercredi matin en Asie, en raison du renchérissement du dollar --un phénomène qui pèse habituellement sur les prix-- et d'une légère détente de la crise provoquée par le crash d'un avion dans l'est de l'Ukraine.
Le baril de "light sweet crude" (WTI) pour livraison en septembre, premier jour de ce contrat, cédait 34 cents à 102,05 dollars US en fin de matinée, tandis que le baril de Brent de la mer du Nord, livraison pour septembre également, perdait 10 cents à 107,23 USD.
Le dollar a progressé la veille face à l'euro et au yen. Les opérateurs tablent sur un resserrement anticipé de la politique monétaire américaine, ce qui soutient le billet vert.
Lorsque le dollar hausse, le pétrole, libellé en devise américaine, devient moins attractif pour les investisseurs détenant d'autres monnaies. Un renchérissement du billet vert se traduit donc souvent par un repli des cours du brut.
Les tensions liées au crash d'un avion de Malaysia Airlines jeudi dernier dans l'est de l'Ukraine, probablement abattu par un missile tiré d'une zone aux mains des séparatistes prorusses, se sont par ailleurs --très-- légèrement apaisées.
Les rebelles prorusses ont remis à une délégation malaisienne les deux boîtes noires de l'avion qui seront analysées au Royaume-Uni.
La perspective de nouvelles sanctions de l'Occident contre la Russie alimentait les craintes d'un dérèglement de l'approvisionnement du marché européen de l'énergie, dont environ 30% des importations de gaz et de pétrole proviennent de Russie.
La veille, le baril de "light sweet crude" (WTI) pour livraison en août, dont c'était le dernier jour de cotation, avait cédé 17 cents, à 104,42 dollars sur le New York Mercantile Exchange (Nymex).
A Londres, le baril de Brent de la mer du Nord avait fini à 107,33 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE), en baisse de 35 cents.
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