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Gaza: consultations d'urgence au Conseil de sécurité

Gaza: consultations d'urgence au Conseil de sécurité

Le Conseil de sécurité de l'ONU a entamé dimanche soir à New York des consultations informelles à huis clos sur la situation à Gaza.

Cette réunion d'urgence a été convoquée à la demande de la Jordanie, membre du Conseil, au nom du groupe arabe, après un appel en ce sens lancé par le président palestinien Mahmoud Abbas.

Dans une allocution télévisée, M. Abbas avait qualifié la situation à Gaza d'"insupportable", en référence au bombardement dimanche par Israël de Chajaya, une banlieue à l'est de la ville de Gaza, le plus meurtrier depuis le début du conflit le 8 juillet.

Les ambassadeurs des 15 pays doivent notamment entendre un compte-rendu du secrétaire général adjoint de l'ONU aux affaires politiques Jeffrey Feltman sur la tournée que vient d'entreprendre dans la région le secrétaire général Ban Ki-moon, qui se trouve actuellement à Doha.

Des diplomates de l'ONU ne s'attendaient pas à ce que cette réunion produise une prise de position formelle du Conseil.

A son arrivée au Conseil, l'ambassadeur français Gérard Araud a expliqué qu'il fallait d'abord "apprendre du Secrétaire général le résultat de ses efforts, de ses voyages, s'il y a un espoir de progresser vers un cessez-le-feu" entre Israël et le Hamas. Cette réunion "sera une étape avant de progresser éventuellement vers une résolution appelant à un cessez-le-feu", a-t-il précisé.

Le représentant palestinien Ryad Mansour a dénoncé devant la presse un "massscre haineux" à Chajaya. Il a demandé au Conseil "d'assumer ses responsabilités et de faire cesser ce massacre contre notre peuple", se déclarant frustré par l'inaction du Conseil. "Nous ne sommes pas intéressés par des débats, nous voulons des actes pour mettre fin aux souffrances de notre peuple", a-t-il ajouté.

L'ambassadeur israélien Ron Prosor est ensuite venu devant les journalistes pour réaffirmer qu'Israël "a le doit de se défendre". "Il y aura le calme à Gaza quand il y aura le calme en Israël", a-t-il ajouté en référence aux tirs de roquettes du Hamas contre Israël.

avz/jr

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