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Crash: Un entretien téléphonique incriminant les rebelles authentifié (ambassade américaine)

Crash: Un entretien téléphonique incriminant les rebelles authentifié (ambassade américaine)

Un entretien téléphonique entre deux chefs rebelles enregistré par les services de sécurité ukrainiens et prouvant que leurs hommes ont abattu un avion civil a été authentifié par des experts américains, a annoncé dimanche l'ambassade des Etats-Unis à Kiev.

"Les données audio fournies à la presse par le service de sécurité ukrainien ont été examinées par des analystes de la communauté du renseignement qui ont confirmé qu'il s'agissait de conversations authentiques entre des leaders séparatistes connus, en se fondant sur la comparaison entre les enregistrements audio avec des enregistrements de séparatistes connus", a indiqué l'ambassade dans un communiqué.

Selon ce communiqué, la thèse principale, "fondée sur plusieurs éléments", est que "le vol MH17 a été probablement abattu par un missile sol-air SA-11 (Bouk) tiré depuis le territoire contrôlée par les séparatistes dans l'est de l'Ukraine".

Les services de sécurité ukrainiens (SBU) avaient publié jeudi soir l'interception de ce qu'ils ont présenté comme une conversation entre deux chefs rebelles après l'examen du lieu du crash.

- "Ce sont les gars du check-point Tchernoukhine qui ont abattu l'avion. Il s'est désintégré dans l'air", dit l'un d'eux, "Major".

- "Et alors?" demande l'autre, "Grek".

- "C'est un avion civil à 100%" (...).

- "Y a-t-il des armes?"

- "Non, rien, seulement des affaires civiles".

- "Des documents?"

- "Il y en a un d'un étudiant indonésien".

Cet enregistrement était précédé par une conversation entre le chef rebelle Igor Bezler, un citoyen russe qui parle au colonel du renseignement militaire russe Vassili Guéranine, son officier traitant, selon Kiev.

- "Nous venons d'abattre un avion (...) On est parti le chercher et prendre en photo", dit Bezler.

En présentant ces éléments, le chef des services de sécurité ukrainien Valentin Nalyvaïtchenko avait déclaré qu'il s'agissait de conversations "d'officiers du GRU (renseignement militaire russe) interceptées et transcrites en conformité avec la loi".

via/neo/ia

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