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Crash MH17: Poutine "a dit ce qu'il fallait dire", maintenant place aux actes (Australie)

Crash MH17: Poutine "a dit ce qu'il fallait dire", maintenant place aux actes (Australie)

Le président russe Vladimir Poutine "a dit ce qu'il fallait dire" lors d'un entretien téléphonique consacré au crash du vol MH17, avec le Premier ministre australien Tony Abbott, qui a demandé lundi que ces paroles soient suivies d'actions.

Les deux dirigeants se sont entretenus par téléphone pendant la nuit, première conversation entre les deux hommes depuis que le Boeing 777 de Malaysia Airline avec 298 personnes à bord, dont 28 Australiens, s'est écrasé jeudi dans l'est de l'Ukraine, probablement abattu par un missile.

Le chef du gouvernement australien n'a pas souhaité entrer dans les détails mais il a déclaré que la Russie devait à présent agir.

"Il a dit ce qu'il fallait dire et maintenant il faut qu'il respecte ses paroles", a déclaré Tony Abbott au micro de Macquarie Radio.

"Je ne vais pas me contenter d'avoir cette conversation et de dire +et bien, ça va, le président Poutine a dit que tout allait bien se passer+", a prévenu le Premier ministre. "Je vais essayer et m'assurer, autant que c'est possible pour l'Australie, que ces choses aient bel et bien lieu".

Au lendemain du crash, Tony Abbott avait estimé "extrêmement peu satisfaisante" la réponse de la Russie et qualifié le drame de "crime, et non pas (d')accident".

Dimanche, il a accusé Moscou de vouloir "se laver les mains de tout ça", alors qu'un faisceau d'indices pointe la responsabilité des séparatistes pro-russes dans cette région de l'Ukraine, en proie au conflit entre séparatistes et forces loyales à Kiev.

Sur les 298 personnes à bord du MH17, 192 étaient des Néerlandais et 28 des Australiens. Neuf autres habitaient en Australie.

mp/fmp/abl

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