Cet article fait partie des archives en ligne du HuffPost Québec, qui a fermé ses portes en 2021.

Catastrophe aérienne en Ukraine: les dirigeants occidentaux demandent que la lumière soit faite

Catastrophe aérienne en Ukraine: les dirigeants occidentaux demandent que la lumière soit faite

Les dirigeants occidentaux ont réclamé jeudi que la lumière soit faite sur la chute d'un avion de ligne malaisien, peut-être abattu dans l'est de l'Ukraine, et cherchaient à en savoir plus sur le nombre de leurs concitoyens figurant parmi les 295 personnes à son bord,.

Le président français François Hollande, le premier, a demandé que "tout soit mis en oeuvre pour faire la lumière sur les circonstances qui ont provoqué" la destruction en vol du Boeing 777 de Malaysia Airlines, parti d'Amsterdam pour Kuala Lumpur, faisant part de son "immense émotion".

"Nous attendons que tout soit mis en oeuvre pour élucider le plus rapidement possible" les circonstances de cette catastrophe, a à son tour dit le ministre allemand des Affaires étrangères, Frank-Walter Steinemeier, appelant les séparatistes à laisser passer les services de secours et à une "enquête internationale indépendante".

Le président américain Barack Obama a déploré une "terrible tragédie", avant de dire que les Etats-Unis offriront "tout leur soutien pour aider à déterminer ce qui s'est passé et pourquoi".

"Nous travaillons pour déterminer s'il y avait des citoyens américains à bord. C'est notre première priorité", a poursuivi M. Obama, précisant que son équipe de sécurité nationale était en "contact étroit" avec le gouvernement ukrainien.

Le vice-président américain Joe Biden a offert au président ukrainien Petro Porochenko l'aide de son pays pour déterminer les causes de la catastrophe.

L'avion de Malaysia Airlines, un Boeing 777 parti d'Amsterdam pour Kuala Lumpur avec 295 personnes à son bord, a disparu des radars à 10.000 mètres d'altitude et s'est écrasé près de la ville de Chakhtarsk, non loin de la frontière russe, dans une zone contrôlée par les séparatistes prorusses.

Les autorités de Kiev et les rebelles se sont immédiatement mutuellement accusés d'être à l'origine d'un tir de missile supposé avoir causé la catastrophe.

Catherine Ashton, le chef de la diplomatie européenne, a déclaré dans un communiqué qu'elle était "une nouvelle et douloureuse illustration des raisons pour lesquelles il est tellement urgent de mettre fin" au conflit dans l'est de l'Ukraine.

"Les circonstances doivent être éclaircies sans retard et une enquête internationale doit faire toute la lumière sur cette tragédie", a-t-elle souligné.

"Nous appelons toutes les parties de la région" où est survenu le drame à permettre "un accès total au site, afin qu'il puisse être sécurisé immédiatement, à coopérer entièrement (à l'enquête) et à partager toutes les informations pertinentes", a encore dit Mme Ashton.

"Je suis choqué et attristé par la chute de l'avion malaisien", a réagi le Premier ministre britannique David Cameron sur son compte Twiter. Des fonctionnaires "sont réunis en ce moment pour discuter des circonstances" de la catastrophe, a-t-il ajouté.

Entre cinq et dix Britanniques étaient à bord , selon les médias britanniques.

"On ne parle pas du nombre des victimes. Notre priorité est de savoir si des Britanniques sont concernés", a déclaré à l'AFP un porte-parole du ministère des Affaires étrangères.

"De nombreux Néerlandais" se trouvaient dans l'avion, a indiqué le ministre néerlandais de la Justice Ivo Opstelten.

Le ministre français des Affaires étrangères Laurent Fabius a annoncé dans un premier temps qu'"au moins quatre Français" avaient péri dans la catastrophe, avant d'indiquer un peu plus tard qu'il n'avait pas de certitudes sur la présence de Français dans l'avion.

Après la tragédie, les autorités ukrainiennes ont fermé toutes les routes aériennes au-dessus de l'est de l'Ukraine, a annoncé Eurocontrol. "Tous les plans de vol comportant ces routes sont maintenant rejetés par Eurocontrol", a indiqué le gestionnaire de l'espace aérien européen.

Le Royaume-Uni a pour sa part demandé une réunion d'urgence du Conseil de sécurité de l'ONU sur cette affaire.

bur-nou/bds

Close
Cet article fait partie des archives en ligne du HuffPost Canada, qui ont fermé en 2021. Si vous avez des questions ou des préoccupations, veuillez consulter notre FAQ ou contacter support@huffpost.com.