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L'Argentine nie être proche d'un défaut de paiement

L'Argentine nie être proche d'un défaut de paiement

L'Argentine a nié mercredi être au bord d'un défaut de paiement du fait d'un litige avec des fonds "vautours" sur le remboursement d'une dette héritée de la crise économique de 2001.

Jusqu'ici, le gouvernement argentin affirmait que le pays risquait de se retrouver en situation de défaut de paiement, mettant en avant le fait qu'une échéance de 500 millions de dollars à verser à ses créanciers ayant accepté un allègement de sa dette avait été bloquée par la justice américaine.

L'Argentine a été condamnée par un tribunal new-yorkais à rembourser aux fonds spéculatifs NML et Aurelius 100% de leur dû, soit 1,33 milliard de dollars, alors que la plupart des créanciers (93%) ont accepté un allègement de la dette et de ne toucher qu'environ 30% de la mise initiale.

Les fonds spéculatifs ont fait publier mercredi dans la presse argentine un message accusant Buenos Aires de se refuser à dialoguer avec eux.

"Argentine, le défaut est un choix. Il faut négocier", dit en conclusion le texte diffusé dans les grands journaux argentins.

"L'Argentine n'est pas, ne sera pas et ne peut pas être en défaut de paiement pour une raison simple : l'Argentine paie, honore ses obligations de manière régulière et responsable et il ne fait pas le moindre doute qu'il existe une stratégie délibérée d'empêcher les créanciers de l'Argentine de percevoir les remboursements déposés (dans une banque aux Etats-Unis)", a répondu le chef du gouvernement Jorge Capitanich lors de sa conférence de presse quotidienne.

L'Argentine a jusqu'au 30 juillet pour trouver une solution avec les fonds d'investissement.

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