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Les forces irakiennes repoussent un assaut des insurgés contre une ville-clé

Les forces irakiennes repoussent un assaut des insurgés contre une ville-clé

Les forces irakiennes et des combattants tribaux ont repoussé samedi un assaut des insurgés contre une ville de l'ouest du pays abritant une raffinerie de pétrole et située près d'un important barrage à l'issue de combats qui ont fait 17 morts, selon des officiers de police.

Ces dernières violences surviennent à la veille d'une réunion cruciale du Parlement censée ouvrir la voie à la formation d'un gouvernement d'union, alors que le pays fait face à sa plus grave crise depuis des années avec l'offensive fulgurante des insurgés sunnites, menés par les jihadistes, lancée le 9 juin.

Des insurgés ont attaqué à coups d'obus Haditha, une ville de la province d'Al-Anbar située sur la principale route reliant des secteurs entre les mains des insurgés.

Les combattants, à bord de véhicules dont certains ont été pris aux forces de sécurité, ont ensuite donné l'assaut de deux côtés, mais ont pu être empêchés d'entrer dans la ville lors de combats ayant tué 13 insurgés et quatre policiers.

Il s'agit de la première attaque de cette envergure contre Haditha.

Ramadi, chef-lieu d'Al-Anbar, avait été cible jeudi d'une nouvelle offensive des insurgés menés par les jihadistes ultra-radicaux de l'Etat islamique (EI) qui contrôlent depuis janvier plusieurs quartiers de la ville ainsi que la totalité de Fallouja, à 60 km à l'ouest de la capitale.

Dans la province de Diyala, plus à l'est, les forces de sécurité et des volontaires civils ont lancé une offensive pour tenter de reprendre des zones au nord de Mouqdadiya tombées aux mains des insurgés, une ville située sur la route menant au chef-lieu Baqouba, selon un capitaine de la police.

Dans cette même province, plus au nord, les Peshmergas, les combattants kurdes, ont lancé une opération visant à expulser les insurgés des secteurs qu'ils contrôlent à Jalawla, a indiqué un officier kurde.

Le général Hussein Mansur a précisé que les forces kurdes avaient eu recours à des chars et à l'artillerie dans les combats, et avaient été en mesure de reprendre certains secteurs.

Les forces kurdes avaient profité de la débandade des forces fédérales lors de l'offensive des insurgés pour prendre le contrôle des zones disputées avec Bagdad.

Les relations se sont encore un peu plus dégradées cette semaine entre Bagdad et Erbil.

Les autorités kurdes ont notamment demandé au Premier ministre irakien, le chiite Nouri al-Maliki, de quitter le pouvoir, le qualifiant d'"hystérique" après ses déclarations accusant la province autonome d'être le quartier général des insurgés.

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