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Les efforts égyptiens pour mettre fin à la violence à Gaza se heurtent à "l'entêtement"

Les efforts égyptiens pour mettre fin à la violence à Gaza se heurtent à "l'entêtement"

L'Egypte a affirmé vendredi avoir déployé des efforts pour stopper la violence à Gaza mais s'être heurtée à "l'entêtement" des protagonistes, appelant la communauté internationale à mettre fin au conflit ayant fait au moins 100 morts en quatre jours dans l'enclave palestinienne.

L'offensive israélienne lancée dans la nuit de lundi à mardi en représailles à des tirs de roquettes depuis la bande de Gaza a par ailleurs fait plus de 500 blessés palestiniens.

"L'Egypte s'est entretenue avec toutes les parties (en conflit) pour mettre fin à la violence et les a appelées à respecter l'accord de cessez-le-feu signé en novembre 2012" sous l'égide du Caire et qui avait mis fin à une semaine d'affrontements meurtriers, a déclaré le ministère des Affaires étrangères dans un communiqué.

Mais ces efforts "se sont heurtés à l'entêtement", déplore le ministère, sans donner plus de précisions, soulignant que "seuls des civils innocents en paient les conséquences".

Le Caire a pressé la communauté internationale d'intervenir rapidement pour mettre fin au conflit opposant l'armée israélienne au Hamas, qui contrôle Gaza sur le plan sécuritaire.

L'Egypte, premier pays arabe à avoir signé un traité de paix avec Israël en 1979, a fait jusqu'à présent profil bas face aux raids israéliens sur Gaza, le gouvernement se contentant d'appeler les deux parties à cesser les violences.

La donne a en effet changé depuis 2012 lorsque le président égyptien était l'islamiste Mohamed Morsi, proche du Hamas. C'est aujourd'hui l'ancien chef de l'armée et artisan de l'éviction de M. Morsi en juin 2013, Abdel Fattah al-Sissi, qui est au pouvoir. Et le Hamas, comme les Frères musulmans dont est issu M. Morsi, ont été interdits dans le pays.

Le ministère des Affaires étrangères égyptien a toutefois condamné vendredi "l'usage excessif et superflu de la force militaire (israélienne) qui conduit à la mort de civils innocents" et "représente une continuation de la politique oppressive de punition collective" de l'Etat hébreu.

L'escalade de violence, si elle se poursuivait, ne "créerait (pas) le climat approprié pour des négociations futures pour régler (le conflit) de manière pacifique", relève encore le ministère.

bur-jds/emb/faa

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