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Les efforts égyptiens face à la violence à Gaza se heurtent à "l'entêtement"

Les efforts égyptiens face à la violence à Gaza se heurtent à "l'entêtement"

L'Egypte a affirmé vendredi avoir déployé des efforts pour stopper la violence à Gaza mais s'être heurtée à "l'entêtement" des protagonistes, appelant la communauté internationale à intervenir.

Plus de 100 Palestiniens ont été tués dans la bande de Gaza depuis le début dans la nuit de lundi à mardi de l'offensive israélienne visant à faire cesser les tirs de roquettes.

"L'Egypte s'est entretenue avec toutes les parties (en conflit) pour mettre fin à la violence et les a appelées à respecter l'accord de cessez-le-feu signé en novembre 2012" après une semaine d'affrontements meurtriers, a déclaré le ministère des Affaires étrangères dans un communiqué.

Mais ces efforts "se sont heurtés à l'entêtement", déplore le ministère, sans donner plus de précisions. "Seuls des civils innocents en paient les conséquences", a-t-il insisté.

Le Caire a pressé la communauté internationale d'intervenir rapidement pour mettre fin au conflit opposant l'armée israélienne au Hamas, qui contrôle Gaza sur le plan sécuritaire.

L'Egypte, premier pays arabe à avoir signé un traité de paix avec Israël en 1979, a jusqu'à présent fait profil bas dans cette nouvelle crise, se contentant d'appeler les deux parties à cesser les violences.

La donne a en effet changé depuis 2012. A l'époque, l'islamiste Mohamed Morsi, proche du Hamas, était au pouvoir. Aujourd'hui, l'ancien chef de l'armée Abdel Fattah al-Sissi a évincé M. Morsi et a été élu président. Et le Hamas, comme les Frères musulmans dont est issu M. Morsi, ont été interdits.

Le ministère égyptien a toutefois condamné vendredi "l'usage excessif et superflu de la force militaire (israélienne) qui conduit à la mort de civils innocents" et "représente une continuation de la politique oppressive de punition collective" de l'Etat hébreu.

L'escalade de violence, si elle se poursuivait, ne "créerait (pas) le climat approprié pour des négociations futures pour régler (le conflit) de manière pacifique", a aussi relevé le ministère.

En outre, le ministre égyptien de la Défense, le général Sedki Sobhi, a ordonné l'envoi de 500 tonnes de nourriture et de médicaments pour les Palestiniens de la bande de Gaza, a rapporté vendredi l'agence officielle Mena.

bur-jds/emb/hj/fcc

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