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Tunisie: l'inscription des électeurs visée par des pirates informatiques

Tunisie: l'inscription des électeurs visée par des pirates informatiques

L'inscription en ligne et par SMS sur les listes électorales pour les élections générales de la fin de l'année en Tunisie a repris après une attaque de pirates informatiques, a annoncé jeudi l'instance chargée d'organiser les scrutins (Isie).

L'inscription est redevenue possible mais "les attaques de pirates se poursuivent jusqu'à présent", a indiqué l'Isie dans un communiqué publié sur sa page officielle Facebook.

L'instance avait auparavant annoncé que "les inscriptions à distance subissent actuellement une offensive agressive de la part de groupes de pirates électroniques pour empêcher les citoyens de s'inscrire".

"Toute l'équipe technique de l'Isie est en train de traiter le problème afin de permettre la reprise des inscriptions dans les plus brefs délais", avait-elle ajouté.

Les Tunisiens pouvaient néanmoins encore s'inscrire en se rendant dans les administrations compétentes.

Afin de maximiser les inscriptions d'électeurs, l'instance a mis en place un système d'enregistrement par SMS et sur internet très simple basé sur l'envoi des références des cartes d'identité des citoyens. L'ensemble de ce système a dû être temporairement suspendu en raison de l'attaque, selon l'Isie.

Les inscriptions ont été lancées le 23 juin et doivent s'achever le 22 juillet, un délai insuffisant selon des partis politiques qui réclament sa prolongation pour permettre aux quelque quatre millions d'électeurs potentiels restants de s'inscrire. Près de 150.000 personnes ont effectué la démarche jusqu'à présent, selon l'instance.

Le corps électoral tunisien est estimé à environ huit millions de personnes mais seulement la moitié d'entre elles figurent sur les listes électorales après s'y être inscrites en 2011 pour les premières élections libres de l'histoire du pays.

Les élections législatives du 26 octobre et la présidentielle du 23 novembre (avec un second tour prévu en décembre si nécessaire) doivent doter la Tunisie d'institutions pérennes, plus de trois ans après la révolution qui a renversé Zine el Abidine Ben Ali en janvier 2011.

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