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Ouganda: trois responsables arrêtés après le conflit tribal dans l'Ouest

Ouganda: trois responsables arrêtés après le conflit tribal dans l'Ouest

Trois chefs traditionnels ont été arrêtés jeudi en Ouganda pour leur implication présumée dans les violences tribales qui ont fait une centaine de morts récemment dans l'ouest du pays, a annoncé la police.

Trois responsables d'une chefferie traditionnelle de la région ont été arrêtés en lien avec les attaques, a déclaré à l'AFP le porte-parole de la police, Fred Enanga. "Les enquêtes se poursuivent", a-t-il ajouté, sans plus de précision.

Selon Kampala, une centaine de personnes, dont au moins 75 assaillants, ont été tuées de samedi à mardi dans l'ouest de l'Ouganda, près de la frontière avec la République démocratique du Congo (RDC), dans des combats entre troupes ougandaises et hommes armés.

Ces combats font suite à un conflit tribal dans cette région rurale reculée proche des Monts Rwenzori (à cheval entre l'Ouganda et la RDC), ont affirmé les autorités ougandaises, expliquant que l'armée avait dû intervenir pour mettre fin aux raids d'une tribu contre une minorité locale.

Le président Yoweri Museveni avait dénoncé le "sectarisme" et le "chauvinisme tribal" après ces violences.

Mais les chefs traditionnels mis en cause par le pouvoir ont affirmé cette semaine n'avoir ni "planifié les attaques", ni "eu connaissance des motivations des assaillants".

Selon le gouvernement ougandais, les violences ne sont pas liées aux Forces démocratiques alliées (ADF), groupe rebelle islamiste ougandais actif dans la zone frontalière.

Le Conseil de sécurité de l'ONU a décidé la semaine dernière d'imposer des sanctions à ce mouvement armé accusé de recruter des enfants-soldats et de commettre de nombreuses exactions, dont des violences sexuelles, contre des femmes et des enfants.

str-tmo/sd

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