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Le pétrole en Asie en baisse mais reste soutenu par les violences au Moyen-Orient

Le pétrole en Asie en baisse mais reste soutenu par les violences au Moyen-Orient

Les cours du pétrole s'affichaient en baisse lundi matin en Asie, en raison d'un repli de la demande américaine, mais les tensions au Moyen-Orient, où les jihadistes ont annoncé la création d'un "califat" à cheval sur la Syrie et l'Irak, soutiennent les prix.

Le baril de "light sweet crude" (WTI) pour livraison en août cédait 26 cents à 105,48 dollars, et le baril de Brent de la mer du Nord, livraison en août lui aussi, reculait de 22 cents à 113,08 USD.

Les cours se repliaient après la publication de plusieurs indicateurs mitigés sur l'état de l'économie des Etats-Unis, premier consommateur de brut au monde (dépenses des consommateurs, demandes d'alllocations chomage).

Mais les prix restaient soutenus par les développements au Moyen-Orient, où les jihadistes de l'Etat islamique en Irak et au Levant (EIIL), qui ont conquis de larges pans de territoires en Syrie et en Irak, viennent d'annoncer l'établissement d'un "califat islamique".

En Irak, l'armée menait sa plus grande contre-offensive au nord de Bagdad pour tenter de reprendre les régions prises par les insurgés sunnites lors de leur offensive fulgurante lancée le 9 juin, notamment la ville de Tikrit.

Suite à ces troubles dans cette région pétrolière, la BNP a relevé (entre 4 et 6%) ses prévisions sur les cours du pétrole pour 2014 et 2015.

"La gépopolitique au Moyen-Orient a suscité des inquiétudes sur les perturbations des livraisons, et a causé, par conséquent, une forte hausse des prix mondiaux du pétrole", rappellent les analystes de la banque française.

Bien qu'il n'y ait pas eu pour le moment de grosses perturbations, la possibilité que cela se produise "ne peut pas être ignorée", ajoutent-ils.

Les cours du brut s'étaient nettement renforcés dans la foulée du lancement de l'offensive fulgurante des insurgés sunnites de l'EIIL en Irak. Les prix ont grimpé il y a quelques jours jusqu'à leur plus haut niveau depuis septembre.

Deuxième producteur de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep), l'Irak produit environ 3,4 millions de barils par jour (mbj) et exporte environ 2,5 mbj.

Vendredi, le baril de "light sweet crude" (WTI) avait perdu 10 cents sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), à 105,74 dollars.

A Londres, le baril de Brent de la mer du Nord avait terminé à 113,30 sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en hausse de 9 cents.

mba/fmp/lv

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