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Un suspect de l'attentat antiaméricain de Benghazi comparaît à Washington et plaide non coupable

Attentat de Benghazi: un suspect plaide non coupable
This undated image obtained from Facebook shows Ahmed Abu Khattala, an alleged leader of the deadly 2012 attacks on Americans in Benghazi, Libya, who was captured by U.S. special forces on Sunday, June 15, 2014, on the outskirts of Benghazi. U.S. officials are preparing to try the captured Libyan in the U.S. court system and pledging to step up efforts on catching others responsible for the deaths of the U.S. ambassador and three other Americans in the attacks. (AP Photo)
ASSOCIATED PRESS
This undated image obtained from Facebook shows Ahmed Abu Khattala, an alleged leader of the deadly 2012 attacks on Americans in Benghazi, Libya, who was captured by U.S. special forces on Sunday, June 15, 2014, on the outskirts of Benghazi. U.S. officials are preparing to try the captured Libyan in the U.S. court system and pledging to step up efforts on catching others responsible for the deaths of the U.S. ambassador and three other Americans in the attacks. (AP Photo)

WASHINGTON - Un Libyen accusé d'être impliqué dans l'attaque contre le consulat des États-Unis à Benghazi en 2012, qui a coûté la vie à quatre Américains dont l'ambassadeur Chris Stevens, a plaidé non coupable à l'accusation de complot portée contre lui, samedi, à Washington.

Ahmed Abu Khatalla a fait sa première apparition devant un tribunal fédéral de la capitale américaine, où des mesures de sécurité supplémentaires avaient été mises en place pour l'occasion.

Des membres d'une unité d'élite de l'armée américaine ont capturé le suspect en Libye il y a deux semaines. Il a été transporté à Washington par hélicoptère à partir du navire militaire à bord duquel il est arrivé aux États-Unis.

Selon l'acte d'accusation dévoilé samedi, l'homme est accusé de complot en vue de fournir un soutien matériel et des ressources à des terroristes, en lien avec l'attaque du 11 septembre 2012 à Benghazi.

Lors de sa comparution, le suspect portait une tenue de sport noire et a gardé ses mains dans son dos, même s'il n'était pas menotté. Il a regardé le juge de façon impassible pendant les dix minutes de l'audience.

Ahmed Abu Khatalla a seulement prononcé deux mots en arabe lors de sa comparution. Il a répondu «Oui» quand on lui a demandé s'il jurait de dire la vérité et «Non» quand le juge lui a demandé s'il avait de la difficulté à comprendre les procédures judiciaires. Il portait des écouteurs pour entendre la traduction simultanée de l'audience.

Le juge John Facciola a ordonné son maintien en détention, mais n'a pas dit à quel endroit il serait gardé.

Le procès est considéré comme un test de l'engagement de l'administration Obama à juger des suspects de terrorisme devant le système de justice régulier des États-Unis, même si des républicains réclament qu'Ahmed Abu Khatalla et d'autres soient transférés sur la base de Guantanamo et subissent leur procès devant un tribunal d'exception.

Le gouvernement a annoncé qu'il déposerait bientôt d'autres accusations contre Ahmed Abu Khatalla.

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