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L'UE et l'Ukraine vont discuter le 11 juillet avec la Russie de leur accord d'association (Moscou)

L'UE et l'Ukraine vont discuter le 11 juillet avec la Russie de leur accord d'association (Moscou)

Les discussions prévues entre la Russie, l'Ukraine et l'Union européenne sur les conditions d'application de l'accord d'association, que Kiev et Bruxelles s'apprêtent à signer, doivent débuter le 11 juillet, a annoncé jeudi le ministère russe des Affaires étrangères.

Le principe de ces pourparlers tripartites avec le commissaire chargé du Commerce, Karel de Gucht, avait été annoncé la semaine dernière par un haut responsable de l'UE, qui avait évoqué "la première quinzaine de juillet".

"La commission européenne a proposé de tenir les prochains contacts au niveau ministériel (...) le 11 juillet et nous avons donné notre accord", a indiqué jeudi le ministère russe des Affaires étrangères dans un communiqué.

Une rencontre Russie-UE a eu lieu le 16 juin pendant laquelle "l'UE n'a pas pu prouver les avantages de l'accord d'association pour les pays (de l'ex-URSS qui signent de tels accords, ndlr) et la Russie", a précisé le ministère russe.

Avant les pourparlers au niveau ministériel, des consultations entre experts doivent commencer dès cette semaine, avait déclaré jeudi matin un haut diplomate russe, Alexeï Mechkov.

Mercredi, le ministre russe de l'Economie Alexeï Oulioukaev avait précisé que ces négociations tripartites visaient à réduire "les risques" que posent cet accord de libre-échange pour la Russie.

L'accord commercial que doit signer vendredi Kiev avec Bruxelles vise en particulier à supprimer l'essentiel des barrières douanières entre l'Ukraine et les pays de l'UE. Moscou craint une arrivée via le territoire ukrainien de produits fabriqués dans l'UE.

La signature du document était prévue en novembre avant la volte-face de Viktor Ianoukovitch, qui a préféré se tourner vers la Russie pour obtenir une aide économique. Cette décision avait entraîné le mouvement de contestation qui a conduit à la chute du président, suivie de l'annexion de la Crimée par la Russie puis de l'insurrection séparatiste dans l'Est.

La Russie a averti mercredi qu'elle prendrait des "mesures de protection" s'il s'avérait que les accords d'association qui doivent être signés vendredi entre l'UE et l'Ukraine, la Moldavie et la Géorgie, nuisaient à son économie.

gmo/edy/pt

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