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Le pétrole ouvre en petite hausse à New York avant les stocks de brut

Le pétrole ouvre en petite hausse à New York avant les stocks de brut

Le pétrole coté à New York progressait légèrement à l'ouverture mercredi, les investisseurs tentant de déterminer l'impact d'une décision des autorités américaines sur les exportations de pétrole et attendant le rapport hebdomadaire sur les stocks de brut aux Etats-Unis.

Vers 13H25 GMT, le baril de "light sweet crude" (WTI) pour livraison en août grappillait 5 cents sur le New York Mercantile Exchange (Nymex) et s'échangeait à 106,08 dollars.

Les cours du brut avaient nettement bondi dans les échanges électroniques mardi soir dans la foulée d'un article du Wall Street Journal révélant que le département du Commerce américain allait autoriser deux sociétés texanes à exporter un type de pétrole extrêmement léger connu sous le nom de condensat. Les Etats-Unis en disposent en grande quantité grâce au boom du gaz de schiste extrait par fracturation hydraulique.

L'interdiction d'exporter du pétrole brut depuis les Etats-Unis, adoptée dans les années 1970, reste bien en vigueur.

"Mais en utilisant cette sorte de passe-passe qui permet de ne pas qualifier de brut un produit qui n'a été que marginalement traité, les autorités montrent qu'elles commencent à se pencher sur la question des exportations de brut", a remarqué Carl Larry de Oil Outlooks and Opinions.

L'exploitation des gaz de schiste du Dakota du Nord, du Texas et de Pennsylvanie a en effet dopé la production de brut aux Etats-Unis, réduisant nettement les besoins en importations et créant même des surplus.

Le secteur pétrolier et une partie des élus du Congrès font du coup pression pour que l'administration lève l'interdiction d'exporter du brut américain.

"On reste dans une zone très floue pour le moment, cela va être intéressant de voir comment cela va évoluer", a souligné Carl Larry.

D'ailleurs le prix du WTI est redescendu quand les investisseurs "se sont rendus compte que (la décision des autorités) avait moins d'impact" que ce que pouvait laisser penser le titre de l'article, à savoir une possible autorisation des exportations de brut, a noté Matt Smith de Schneider Electric.

Les investisseurs attendaient aussi mercredi le rapport hebdomadaire sur les stocks pétroliers américains, qui sera publié vers 14H30 GMT par le département américain à l'Energie.

Selon les analystes interrogés par Dow Jones Newswires, les stocks de brut auraient reculé de 1,2 million de barils la semaine dernière.

La fédération professionnelle du secteur API, qui publie ses propres chiffres, a elle fait part mardi après la clôture d'une hausse des réserves de brut la semaine dernière de 4 millions de barils.

Le marché restait par ailleurs attentif à la situation en Irak où les combats continuent entre les forces gouvernementales et les jihadistes de l'Etat islamique en Irak et au levant (EIIL) à l'offensive depuis plus de deux semaines. Ces derniers sont parvenus à ouvrir une voie vers la Syrie en s'emparant d'un poste-frontière, avançant ainsi dans leur objectif de créer un Etat islamique dans une zone à cheval entre la Syrie et l'Irak.

Mais pour l'instant l'offensive des insurgés a épargné le sud du pays, où est située la grande majorité des champs pétroliers et oléoducs par lesquels est exporté le brut du pays.

jum/sl/sam

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