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L'ONU critique l'intervention d'Israël en Cisjordanie dans l'affaire de l'enlèvement de trois colons

L'ONU critique l'intervention d'Israël en Cisjordanie dans l'affaire de l'enlèvement
AFP

L'ONU appelle Israël à la retenue après l'arrestation de plus de 300 Palestiniens dans des opérations de l'armée à la suite de l'enlèvement de trois étudiants israéliens le 12 juin dernier.

Vendredi, un adolescent palestinien de 14 ans a été tué et un jeune homme de 20 ans a été grièvement blessé par l'armée israélienne en Cisjordanie.

Le coordinateur de l'ONU pour le processus de paix au Moyen-Orient, Robert Serry, continue de plaider pour le relâchement des trois otages. Toutefois, il exhorte Israël à « respecter la dignité des Palestiniens » et les « lois internationales » lors de ses opérations.

« Israël devrait minimiser l'impact des opérations de sécurité sur les individus qui n'ont pas commis d'offenses et devrait enquêter sur les allégations d'usage excessif de la force, dont la mort de civils », dit-il, dans un communiqué.

L'enlèvement n'a pas fait l'objet de revendication jugée crédible, mais Israël accuse le Hamas d'avoir enlevé les trois jeunes. Le premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a reçu vendredi les familles des trois jeunes et leur a indiqué qu'il est « absolument certain » de l'implication du Hamas.

Conséquemment, Israël a lancé l'opération « Gardien de nos frères », le plus important déploiement en Cisjordanie depuis la fin de la deuxième Intifada en 2005.

L'armée israélienne a arrêté 330 suspects, dont 240 membres du Hamas et a procédé à des fouilles dans 1150 bâtiments en Cisjordanie. Les autorités israéliennes ont aussi limité l'accès de l'esplanade des Mosquées, dans la vieille ville de Jérusalem-Est occupé et annexé, craignant de violentes manifestations de Palestiniens.

Pour sa part, le ministre palestinien des Affaires étrangères Riyad al-Malki a reproché à M. Netanyahu, de lancer des « accusations sans preuve », ajoutant que le processus de paix pourrait être compromis en cas d'implication du Hamas. « Si nous arrivons à cette conclusion, alors le président prendra des mesures draconiennes », a-t-il ajouté, sans préciser lesquelles.

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