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Kenya: du personnel de l'ambassade américaine évacué vers d'autres pays

Kenya: du personnel de l'ambassade américaine évacué vers d'autres pays

Les Etats-Unis ont annoncé vendredi l'évacuation d'une partie du personnel de leur ambassade au Kenya vers d'autres pays, invoquant des risques sécuritaires après des attentats perpétrés sur la côte touristique et revendiqués par les islamistes somaliens shebab.

"Au vu de changements récents dans la situation sécuritaire au Kenya, l'ambassade est en train de déplacer une partie des employés vers d'autres pays", indique le département d'Etat dans un communiqué, sans préciser lesquels.

La diplomatie américaine assure toutefois que son ambassade à Nairobi "restera ouverte" et "fonctionnera normalement".

Le département d'Etat a rappelé en outre avoir imposé des restrictions pour les déplacements de ses agents au Kenya, dans les régions côtières touristiques visées par les attentats des derniers jours.

"Le gouvernement des Etats-Unis continue de recevoir des informations sur des menaces terroristes potentielles visant des intérêts américains, occidentaux et kényans au Kenya", selon le ministère américain.

Dans sa note d'avertissement, le bureau des affaires consulaires du département d'Etat prévient les "ressortissants américains des risques de voyages au Kenya".

Washington rappelle que depuis "un an et demi, il y a eu de nombreuses attaques aux armes à feu, grenades et autres engins explosifs au Kenya" qui ont fait "plus de 100 morts et des centaines de blessés".

Les services de sécurité kényans ont abattu jeudi cinq personnes soupçonnées d'être impliquées dans les deux attaques meurtrières perpétrées ces derniers jours près de la côte touristique.

Le Kenya est sous le choc des deux attentats nocturnes qui ont fait, dimanche et lundi, une soixantaine de morts dans la localité de Mpeketoni et un village voisin, dans la région côtière de l'archipel touristique de Lamu (est).

Il s'agit de l'opération la plus meurtrière et la plus spectaculaire depuis l'assaut mené par un commando des islamistes somaliens shebab contre le centre commercial Westgate à Nairobi en septembre 2013. Au moins 67 personnes avaient alors péri.

Les shebab, liés à Al-Qaïda, que l'armée kényane combat en Somalie, ont revendiqué ces attaques, mais le président kényan Uhuru Kenyatta a nié leur implication et accusé des "réseaux politiques locaux" liés à "des gangs criminels".

nr/rap

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