Cet article fait partie des archives en ligne du HuffPost Québec, qui a fermé ses portes en 2021.

NBA - Miami doit se renforcer, pas se reconstruire (Riley)

NBA - Miami doit se renforcer, pas se reconstruire (Riley)

L'emblématique président de Miami Pat Riley a estimé jeudi que les critiques visant son équipe, surclassée par San Antonio en finale NBA, étaient exagérées: "On doit se renforcer, pas se reconstruire".

"Je vais tout faire pour renforcer l'équipe, pas la reconstruire. Mais tout le monde doit atterrir, les joueurs, les supporteurs, la presse", a déclaré Riley lors d'une conférence de presse.

"Disputer quatre finales de suite est quelque chose de difficile, mais il faut qu'on reste ensemble et qu'on montre ce qu'on a dans le ventre, le moment n'est pas venu de trouver une porte de sortie et de fuir", a souligné le président du Heat, de son propre aveu "énervé" par ce qu'il a lu et entendu depuis la défaite en cinq matches de Miami face aux San Antonio Spurs.

Riley ne se fait guère de soucis à propos du "Big Three" formé par LeBron James, Chris Bosh et Dwyane Wade qui se sont montrés évasifs sur leur avenir après avoir perdu le titre NBA qu'ils détenaient depuis 2012. "Je ne pense pas qu'il faille convaincre à nouveau Chris, Dwyane et LeBron. Les quatre années qu'on vient de passer avec LeBron, on espère les transformer en huit ou dix années (...) Mais c'est vrai qu'il faut insuffler de la jeunesse dans ce groupe", a reconnu Riley.

Seul un joueur sur les 15 sous contrat est assuré de porter le maillot de Miami la saison prochaine. James, Bosh et Wade arrivent à un an du terme de leur contrat et peuvent donc signer un nouveau contrat avec Miami ou aller voir ailleurs.

L'un des scénarios évoqués par la presse américaine serait la prolongation des contrats du "Big Three" avec un salaire révisé à la baisse pour permettre le recrutement de Carmelo Anthony, grand ami de "King James" qui, à 29 ans, attend de remporter toujours son premier titre NBA.

"C'est un rêve fou", a déclaré Riley sans mentionner le nom de "Melo". "Mais ce qui s'est passé en 2010, tout le monde pensait que c'était un rêve fou", a rappelé Ruley en référence aux recrutements de James, Bosh et Wade.

Riley a confié s'être entretenu avec ses joueurs clefs qui lui ont fait part d'une certaine fatigue morale avoir avoir enchaîné quatre finales NBA.

"J'ai compris, mais je ne l'ai pas accepté", a conclu Riley qui, entraîneur, a remporté cinq titres NBA avec les Los Angeles Lakers et Miami.

jr/cda

Close
Cet article fait partie des archives en ligne du HuffPost Canada, qui ont fermé en 2021. Si vous avez des questions ou des préoccupations, veuillez consulter notre FAQ ou contacter support@huffpost.com.