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GE propose trois coentreprises à Alstom, promet de les installer en France

GE propose trois coentreprises à Alstom, promet de les installer en France

Le conglomérat industriel américain General Electric (GE) propose de créer trois coentreprises avec Alstom et de céder au groupe industriel français son activité de signalisation, pour l'emporter face au tandem nippo-allemand Siemens-Mitsubishi, également candidat au rachat d'Alstom, a annoncé GE jeudi dans un communiqué.

Le conglomérat propose aussi d'installer en France les sièges de ces coentreprises et confirme ses engagements sur l'emploi.

GE indique que, malgré cette offre améliorée, la valorisation d'Alstom reste "inchangée". Le groupe américain proposait 12,35 milliards d'euros en cash pour les activités énergie d'Alstom.

L'offre améliorée de GE comprend deux coentreprises à 50-50: l'une dans les réseaux intelligents et l'autre dans les énergies renouvelables et les réseaux hydrauliques, précise le communiqué du groupe, qui confirme ce qu'avait indiqué un peu plus tôt une source proche du dossier à l'AFP.

L'offre comprend une troisième coentreprise dans les turbines vapeur (nucléaire), dont la répartition n'a pas encore été arrêtée, indique le groupe américain, qui dit que cette alliance devrait être aussi à parts égales.

Le gouvernement français aurait une "action préférentielle" lui donnant un "droit de veto" et d'autres droits sur la gouvernance, les questions liées à la sécurité et aux technologies des centrales nucléaires, écrit le groupe américain.

GE propose en outre de céder son activité de signalisation ferroviaire à Alstom, dans le cadre d'une alliance pour renforcer le pôle transport du groupe industriel français qui fabrique le TGV.

Le groupe de Fairfield (Connecticut, nord-est) ne donne pas les détails financiers mais une porte-parole a indiqué à l'AFP que GE les fournirait "un peu plus tard".

Il précise que sa nouvelle offre sera soumise au conseil d'administration d'Alstom et qu'elle expire le 23 juin prochain.

Une source proche du dossier avait indiqué à l'AFP mercredi qu'un conseil d'administration d'Alstom devrait se tenir d'ici lundi.

Siemens et Mitsubishi Heavy Industries (MHI) ont dévoilé lundi une offre combinant un rachat partiel d'Alstom et des alliances industrielles.

Cette proposition prévoit un rachat par Siemens des turbines à gaz d'Alstom, la création de trois co-entreprises entre le français et MHI, et une prise de participation de celui-ci dans Alstom. L'allemand et le japonais ont également pris des engagements sur l'emploi, comme réclamé par Paris.

lo/sl/are

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