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L'économie iranienne en "situation de détresse", selon le secrétaire américain au Trésor

L'économie iranienne en "situation de détresse", selon le secrétaire américain au Trésor

Le secrétaire américain au Trésor Jacob Lew a affirmé mercredi, lors d'une visite en Israël, que l'économie iranienne reste "en situation de détresse" malgré l'allégement des sanctions internationales contre ce pays.

"Au moment où nous nous approchons du dernier mois de la période impartie aux négociations (sur le programme nucléaire iranien), l'économie de l'Iran reste dans une situation de détresse qui a conduit son gouvernement à la table des négociations", a déclaré le secrétaire au Trésor lors d'une réunion du groupe de développement économique conjoint Etats-Unis-Israël (JEDG), selon un communiqué.

"Il est maintenant clair que les sanctions actuelles contre l'Iran restent en place et que l'allègement temporaire, ciblé et réversible" des sanctions "a été extrêmement limité", a souligné M. Lew.

"Durant les six derniers mois, l'Iran a perdu d'importants revenus pétroliers en raison même des sanctions qui sont maintenues en place", a relevé le secrétaire au Trésor.

"Cette pression nous permet de rechercher un accord négocié avec l'Iran conjointement avec nos partenaires du groupe +5+1+, ce qui va garantir à la communauté internationale que le programme nucléaire iranien est totalement pacifique", a-t-il plaidé.

La négociation d'un accord sur les contours du programme nucléaire iranien s'est accélérée mardi à Vienne, où les parties mettent les bouchées doubles dans l'espoir d'aboutir avant la date-butoir du 20 juillet.

Après dix ans de tensions sur la nature du programme atomique iranien, l'Iran a accepté l'hiver dernier, en échange d'un assouplissement des sanctions internationales contre son économie, de négocier d'ici au 20 juillet un accord qui pourrait convaincre le reste du monde qu'elle ne cherche pas à s'équiper de la bombe nucléaire.

Depuis février, des experts nucléaires et des diplomates iraniens retrouvent chaque mois à Vienne leurs homologues du "5+1" (Chine, Etats-Unis, France, Royaume-Uni, Russie + Allemagne).

Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a dénoncé l'allègement des sanctions contre l'Iran estimant que Téhéran voulait ainsi gagner du temps pour poursuivre des ambitions nucléaires militaires. Les dirigeants israéliens ont affirmé à maintes reprises qu'ils n'écartaient pas une opération militaire afin d'empêcher Téhéran de se doter d'une arme nucléaire.

L'Iran a toujours démenti vouloir se doter d'un arsenal nucléaire. jlr/agr/hj

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