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Irak: Obama n'exclut aucune option sauf les troupes au sol (Maison Blanche)

Irak: Obama n'exclut aucune option sauf les troupes au sol (Maison Blanche)

Barack Obama poursuit ses consultations sur la façon de répondre à l'avancée des jihadistes sunnites en Irak et n'exclut aucune option à l'exception des troupes au sol, a indiqué mercredi la Maison Blanche.

"La seule chose que le président a exclu est de renvoyer des troupes américaines au combat en Irak mais il continue à examiner d'autres options", a souligné Jay Carney, porte-parole de l'exécutif américain.

Plusieurs médias américains suggéraient mercredi que la Maison Blanche pourrait écarter l'idée de frappes aériennes "immédiates" avec des avions de combat face en particulier à la difficulté d'identifier les cibles sur le terrain.

Refusant de se prononcer sur la date à laquelle M. Obama prendrait sa décision, M. Carney a souligné que le travail se poursuivait pour déterminer "avec plus de clarté" les différentes options envisageables.

Le ministre irakien des Affaires étrangères, Hoshyar Zebari, a annoncé mercredi que Bagdad avait "officiellement" demandé aux Etats-Unis de mener des frappes aériennes contre l'avancée des jihadistes de l'Etat islamique en Irak et au Levant (EIIL), qui ont pris d'assaut mercredi la principale raffinerie du pays.

Interrogé sur la nécessité d'obtenir l'autorisation du Congrès avant de lancer d'éventuelles frappes aériennes comme lorsque des frappes en Syrie avaient été envisagées, M. Carney a refusé de répondre directement mais a insisté sur le fait que la situation était sensiblement différente.

"Le gouvernement irakien a demandé de l'aide, c'est incontestablement une différence qu'il faut relever", a-t-il indiqué.

M. Obama devait recevoir mercredi après-midi à la Maison Blanche les chefs de file du Congrès pour évoquer avec eux la situation en Irak. Plusieurs leaders républicains réclament haut et fort des frappes aériennes rapides pour contrer les combattants de l'EIIL.

L'ancien vice-président américain Dick Cheney a pris la plume mercredi dans le Wall Street Journal pour dénoncer "l'écroulement de la doctrine Obama", le chaos irakien étant, selon lui, le résultat direct des choix de politique étrangère du président.

jca/gde

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