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Washington d'accord pour reparler à l'Iran, mais loin des relations diplomatiques

Washington d'accord pour reparler à l'Iran, mais loin des relations diplomatiques

Les Etats-Unis sont d'accord pour continuer le dialogue avec l'Iran, notamment sur la crise en Irak, mais les deux pays sont loin de renouer leurs relations diplomatiques rompues il y a 34 ans, a dit mardi le département d'Etat.

La porte-parole du ministère, Jennifer Psaki, a confirmé que le secrétaire d'Etat adjoint William Burns avait "rencontré brièvement" des responsables iraniens lundi à Vienne, en marge des négociations entre l'Iran et les grandes puissances sur le programme nucléaire de Téhéran.

"Ils ont parlé de la nécessité de soutenir (un processus politique) pour le plus grand nombre en Irak et de s'abstenir" d'attiser les tensions confessionnelles entre chiites et sunnites, s'est contentée de dire Jennifer Psaki.

Les Etats-Unis avaient annoncé en début de semaine être ouverts à des discussions directes avec l'Iran concernant l'offensive de jihadistes sunnites qui menacent leur allié irakien, tout en excluant toute coopération militaire avec Téhéran.

"Nous sommes disposés à poursuivre notre engagement avec les Iraniens, tout comme nous le sommes avec les autres acteurs régionaux, à propos de la menace que pose l'EIIL (Etat islamique en Irak et au Levant) sur l'Irak", a ajouté la porte-parole, répétant qu'aucun autre échange sur la situation irakienne n'était programmé à Vienne.

Elle a d'ailleurs prévenu qu'il ne s'agissait "pas du lancement d'un processus formel" de pourparlers entre Washington et Téhéran et que les deux gouvernements étaient "loin" d'envisager une reprise de leurs relations diplomatiques.

Celles-ci ont été rompues en avril 1980, dans la foulée de la Révolution islamique et de la prise d'otages à l'ambassade des Etats-Unis à Téhéran.

Le ministre britannique des Affaires étrangères William Hague a annoncé mardi que son gouvernement allait rouvrir son ambassade à Téhéran, fermée depuis novembre 2011.

"Chaque pays prend ses décisions. Notre objectif est de continuer à négocier au sein du P5+1 et de s'efforcer de rapprocher" les positions, a commenté Mme Psaki, à propos des tractations sur le nucléaire entre Téhéran et le "5+1" (Etats-Unis, Chine, Russie, France, Royaume-Uni et Allemagne).

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