Cet article fait partie des archives en ligne du HuffPost Québec, qui a fermé ses portes en 2021.

Afghanistan: cinq soldats de l'Otan tués dans le sud du pays (officiel)

Afghanistan: cinq soldats de l'Otan tués dans le sud du pays (officiel)

Cinq soldats de la Force internationale de l'Otan en Afghanistan (Isaf) ont péri lundi dans le sud du pays, a annoncé mardi la coalition dans un communiqué, sans préciser les circonstances de leur mort ni leurs nationalités.

S'il s'avérait qu'ils ont été tués lors d'un même incident, il s'agirait de la plus grosse perte pour l'Otan depuis la mort de cinq soldats britanniques en avril dernier à la suite d'un accident d'hélicoptère Lynx dans la province de Kandahar, bastion des rebelles talibans dans le sud du pays.

Les troupes de l'Otan ont achevé en juin 2013 de transférer le contrôle de sécurité du pays aux forces afghanes, n'assurent plus depuis que des missions de formation et de soutien, notamment aérien.

Selon le site indépendant icasualities.org, quelque 3.444 soldats de l'Isaf ont été tués depuis le début des opérations en Afghanistan, fin 2001, déclenchées dans la foulée des attentats du 11-Septembre aux États-Unis.

La majorité des 50.000 soldats de la coalition quitteront l'Afghanistan d'ici à la fin de l'année, un retrait qui fait craindre une nouvelle flambée de violences dans un pays où les talibans restent forts, malgré plus de douze ans de présence militaire occidentale.

Les États-Unis, qui dirigent la coalition militaire depuis le début de cette guerre devenue la plus longue de leur histoire, ont proposé de maintenir 9.800 soldats dans le pays après 2014, avant un retrait graduel d'ici à la fin 2016.

La mise en oeuvre de ce plan dépendra toutefois de la signature par le futur président afghan du Traité bilatéral de sécurité (BSA) encadrant les conditions d'une présence militaire américaine après 2014.

Le président afghan Hamid Karzaï, en fin de mandat, a refusé jusqu'à présent de parapher cet accord, au grand dam de Washington, mais les deux candidats en lice pour lui succéder, Ashraf Ghani et Abdullah Abdullah, qui s'affronteront samedi lors du second tour, se sont déjà engagés à le signer.

eg/emd/ros

Close
Cet article fait partie des archives en ligne du HuffPost Canada, qui ont fermé en 2021. Si vous avez des questions ou des préoccupations, veuillez consulter notre FAQ ou contacter support@huffpost.com.