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Syrie: départ d'un navire d'armes chimiques vers les sites de leur destruction

Syrie: départ d'un navire d'armes chimiques vers les sites de leur destruction

L'un des deux navires où sont stockées les armes chimiques après leur livraison par la Syrie a pris la route dimanche pour livrer ces armes en Finlande et aux États-Unis, où elles doivent être détruites, a annoncé l'organisme chargé de surveiller le processus.

"Le navire norvégien Taiko, qui participe à l'opération maritime internationale pour évacuer les armes chimiques de Syrie, est parti aujourd'hui pour la Finlande et les États-Unis pour livrer son chargement d'armes chimiques afin qu'il soit détruit dans ces pays", a indiqué l'Organisation pour l'interdiction des armes chimiques (OIAC) dans un communiqué.

Ce départ "est en accord avec le calendrier du Taiko et avait été notifié à l'OIAC", a assuré l'organisation, basée à La Haye.

Le deuxième navire, le danois Ark Futura, reste lui sur place afin de prendre en charge les dernières armes chimiques qui avait été déclarées par le gouvernement et qui n'ont pas encore été livrées.

"Nous restons concentrés sur les derniers lots d'armes chimiques en territoire syrien, et conjurons les autorités syriennes de compléter leur livraison aussi vite que possible", a déclaré le directeur exécutif de l'OIAC, Ahmet Üzümcü, cité dans le communiqué.

Quelque 7,2% de l'arsenal d'armes chimiques est toujours en Syrie, avait affirmé jeudi la coordinatrice du désarmement syrien pour l'ONU, Sigrid Kaag lors d'une conférence de presse aux Nations unies à New York.

Les produits toxiques sont conditionnés et se trouvent sur un même site mais ne peuvent être évacués pour des raisons de sécurité, arguent les autorités syriennes.

En vertu d'un accord russo-américain, conclu en septembre 2013 afin d'éviter des frappes aériennes américaines en Syrie après qu'une attaque au gaz sarin dans une banlieue de Damas contrôlée par les rebelles a fait environ 1.400 morts, la Syrie doit avoir détruit tout son arsenal au 30 juin.

Mais l'évacuation a pris du retard et la Syrie, déchirée par une guerre civile depuis trois ans, a laissé passer plusieurs dates limites.

Fin mai, le secrétaire général de l'ONU Ban Ki-moon avait expliqué que la mission conjointe des Nations unies et de l'OIAC se poursuivrait au-delà du 30 juin 2014 pendant une période limitée.

Certaines de ces armes chimiques, les plus dangereuses, doivent être détruites sur un navire de la marine américaine.

mbr/ih

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