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Roland-Garros - Djokovic en finale et son rêve à portée de mains

Roland-Garros - Djokovic en finale et son rêve à portée de mains

Novak Djokovic s'est mis en position de réaliser son rêve en se qualifiant pour la deuxième finale de sa carrière à Roland-Garros, grâce à sa victoire vendredi sur Ernests Gulbis (N.17) en quatre sets 6-3, 6-3, 3-6, 6-3, après un match qui a tardé à se lancer.

Le N.2 mondial est depuis très longtemps en quête d'un premier titre à Paris, le seul du Grand Chelem manquant à son palmarès. Cette quête est devenue l'obsession de celui qui a déjà décroché six Majeurs (Open d'Australie 2008, 2011, 2012, 2013, Wimbledon 2011 et US Open 2011).

Un sacre dimanche lui permettrait de devenir le huitième joueur dans l'histoire à réussir le Grand Chelem en carrière - c'est à dire remporter au moins une fois les quatre tournois du Grand Chelem - après Andre Agassi, Don Budge, Roy Emerson, Roger Federer, Rod Laver, Rafael Nadal et Fred Perry.

Se dressera en face de lui soit justement Nadal (N.1), huit fois victorieux à Roland-Garros et qui l'a éliminé ces deux dernières années, en finale en 2012 et en demi-finale en 2013, soit le Britannique Andy Murray (N.8).

S'il est sacré pour la première fois Porte d'Auteuil, et quel que soit son adversaire en finale, Djokovic reprendra la place de N.1 mondial à Nadal, à qui il l'avait abandonnée le 7 octobre dernier.

Le Serbe a dû s'employer plus qu'il ne l'escomptait pour atteindre la 13e finale de sa carrière en Grand Chelem. Gulbis, qui, avant cette année, n'avait disputé qu'un quart dans un Majeur, en 2008 à Roland-Garros, s'est accroché après avoir longtemps été hors sujet.

Gulbis a d'abord évolué assez loin du niveau qui lui avait permis de battre Federer (N.4) en huitièmes et le Tchèque Tomas Berdych (N.6) en quarts. Fidèle à son habitude, l'intrépide Letton est entré dans la partie en "canardant" à tout-va.

Mais la défense de Djokovic n'est pas facile à transpercer. Gulbis n'a pas tardé à accumuler les fautes directes (28 dans les deux premiers sets, 44 au total), en particulier sur coup droit.

Sous un soleil de plomb, Djokovic n'a mis qu'une heure et 13 minutes pour s'adjuger les deux premiers sets, les spectateurs trouvant rarement matière à s'enthousiasmer. Mais il s'est un peu assoupi dans la troisième manche.

En apurant son jeu des fautes directes (seulement 5 dans cette manche), Gulbis s'est fait plus menaçant et a fini par prendre pour la première fois le service du Serbe, et le set.

Mais il a vite laissé paraître des traces de fatigue. Djokovic en a profité pour breaker (2-0). Il lui a cependant rendu la politesse sur le jeu suivant, et marqué sa déception en brisant sa raquette.

Mais le Serbe a trouvé l'ouverture dans le huitième jeu et ne l'a pas laissé passer face à un Gulbis manifestement à bout de souffle dans les derniers échanges.

cyb/gv

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