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Zimbabwe: les compagnies minières devront céder une part majoritaire à des investisseurs locaux (officiel)

Zimbabwe: les compagnies minières devront céder une part majoritaire à des investisseurs locaux (officiel)

Les compagnies minières au Zimbabwe devront céder une part majoritaire à des investisseurs locaux en vertu de la loi controversée d'"indigénisation", a déclaré jeudi à l'AFP un porte-parole du parti au pouvoir.

"Il a été convenu que, s'agissant des mines, les parts devraient revenir à 51% à des investisseurs locaux et à 49% à des investisseurs étrangers", a indiqué le porte-parole du ZANU-PF à l'issue d'une réunion du bureau politique du parti.

En ce qui concerne le secteur de la production manufacturière et celui des services financiers, la question doit être négociée entre les différents partenaires de la coentreprise.

"Il a été demandé au ministre (de l'Indigénisation) d'élaborer un cadre légal à ces changements afin qu'ils deviennent la loi du pays", a ajouté le porte-parole.

La loi controversée d'"indigénisation", qui date de 2007, contraint les sociétés étrangères dans tous les secteurs à céder 51% des parts à des partenaires locaux.

Le ministre des Finances Patrick Chinamasa a déclaré la semaine dernière devant le Parlement que le gouvernement avait décidé de modifier la loi pour la rendre plus claire et plus favorable aux investisseurs.

Cette loi divise les alliés du président Robert Mugabe, certains adoptant une attitude radicale, alors que d'autres y sont opposés.

Le ministre de l'Information Jonathan Moyo avait récemment divulgué quelques détails sur les changements qui pourraient intervenir dans la loi sur "l'indigénisation".

L'une de ces modifications autoriserait les investisseurs étrangers à récupérer l'investissement initial, un retour sur investissement et les coûts de fonctionnement avant de partager les bénéfices.

Aux termes de la loi initiale, les investisseurs étrangers dans les mines au Zimbabwe étaient sommés de céder plus de 50% de leurs parts et trouver des partenaires locaux, faute de quoi ils risquaient de voir leur parts nationalisées.

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