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Grève en Afrique du Sud: le syndicat du platine veut trouver une issue

Grève en Afrique du Sud: le syndicat du platine veut trouver une issue

Le syndicat radical sud-africain qui mène la grève dans les mines de platine depuis fin janvier a répété jeudi qu'il souhaitait qu'une issue soit trouvée.

"Il faut que ça s'arrête, cette grève", a déclaré à l'AFP Jimmy Gama, le trésorier du syndical Amcu, majoritaire dans les grandes mines de platine des environs de Johannesburg.

Le mouvement paralyse depuis le 23 janvier les trois principaux producteurs de platine mondiaux.

"Nous sommes positifs. Nous pensons qu'il y a des chances de progrès dans les négociations", a-t-il ajouté, alors que des discussions serrées se poursuivent depuis mercredi matin entre les compagnies minières et le ministère sud-africain des Mines.

"Nous parlerons avec nos adhérents dès que nous aurons un retour de la part du ministère", a ajouté M. Gama.

Depuis le début du mouvement, le plus long de l'histoire minière nationale, Amcu campe sur ses revendications, dénonçant les rémunérations mirobolantes des dirigeants des mines et exigeant un salaire décent pour les mineurs de base, porté à 12.500 rands (880 euros environ) contre environ 5.000 rands actuellement.

De multiples tentatives pour mettre fin rapidement au conflit, comme l'espérait le gouvernement, ont échoué, mettant toute la région minière concernée au bord de la crise humanitaire et faisant chuter l'activité économique nationale au premier trimestre.

Depuis la semaine dernière, après de multiples allers-retours entre syndicats, direction, médiateur et juge du travail, le dossier est revenu sur le bureau du nouveau ministre des Mines, Ngoako Ramatlhodi, qui a lancé un nouveau cycle de consultations et de discussions.

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