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NBA - Finale 2014: un petit goût de revanche, une belle odeur de poudre

NBA - Finale 2014: un petit goût de revanche, une belle odeur de poudre

Douze mois après une finale 2013 au scénario improbable, San Antonio et Miami s'affrontent à nouveau à partir de jeudi pour le titre NBA, un duel qui s'annonce explosif entre deux équipes spectaculaires.

Même Tim Duncan en a perdu son flegme: "On voulait absolument retrouver Miami en finale, maintenant, il nous reste quatre matchs à gagner et cette fois, on va le faire", s'est enflammé l'intérieur emblématique des Spurs, d'habitude si placide et réservé.

"On a encore le sale goût dans la bouche de la dernière finale", a-t-il ajouté, comme pour motiver ses coéquipiers.

Ils n'ont pourtant pas pu oublier le déroulement de la finale 2013: avec cinq points d'avance à 28 secondes du terme du match 6, les Spurs se voyaient champions NBA, mais le Heat a arraché la prolongation avec un improbable panier à trois points de Ray Allen et a ensuite égalisé à trois victoires partout. Lors du match 7, dans sa salle, Miami n'a laissé aucune chance à San Antonio.

Un an plus tard, après 82 matchs de saison régulière et 18 en play-offs (15 pour Miami), les Spurs peuvent prendre leur revanche.

Mais LeBron James n'a guère apprécié les déclarations provocatrices de Duncan. "Ils ne nous aiment pas, je le perçois dans les propos de Timmy. Ils ont voulu nous retrouver et ils ne seront pas déçus", a prévenu le quadruple MVP.

"Ce titre n'est dû à personne, ni à nous, ni à eux. Nous sommes deux équipes qui vont devoir se battre", a insisté "King James" qui tourne à une moyenne de 27,1 points en saison régulière comme en play-offs.

Duncan a peut-être l'excuse de l'âge: à 38 ans, il sait qu'il tient peut-être là sa dernière chance d'ajouter un cinquième titre NBA à son palmarès après ceux conquis en 1999, 2003, 2005 et 2007.

Son coéquipier Tony Parker, touché à la cheville gauche lors de la finale de conférence contre Oklahoma City mais opérationnel dès jeudi, s'est montré moins revanchard, mais tout aussi déterminé.

"San Antonio-Miami, c'est un peu la finale de rêve. On me parle souvent de notre finale perdue de l'an passé mais en ce qui me concerne, je n'y pense plus. C'est pour ça que cette finale n'a aucun goût de revanche", a souligné le meneur français.

"Il faut s'attendre à une finale accrochée avec deux très bonnes équipes", a-t-il prévenu.

Les Spurs, qui ont pourtant failli passer à la trappe dès le 1er tour des play-offs face à Dallas, font figure de favori.

Leur maîtrise collective, la qualité de leurs remplaçants, leur esprit de revanche, même si certains s'en défendent, et la perspective d'un match 7 à domicile grâce à leur meilleur bilan en saison régulière, devraient leur permettre de surpasser cette fois le Heat.

"On a plus de profondeur de banc, Kawhi Leonard a mûri, les joueurs ont grandi grâce à cette défaite si dure à accepter", a résumé leur entraîneur Gregg Popovich, sacré pour la troisième fois meilleur "coach" de NBA.

Mais Miami, qui a balayé successivement Charlotte (4-0), Brooklyn (4-1) et Indiana (4-2), ne se présente pas en victime expiatoire.

Le style physique et intimidant d'un LeBron James, épaulé de Dwyane Wade et Chris Bosh, peut contrarier le vieillissant trio Duncan-Parker-Ginobili.

"Nous avons confiance, on ne les redoute pas. Nous aussi, on voulait les retrouver", a souri James.

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