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Une étude confirme l'efficacité de l'anglais intensif au primaire

Une étude confirme l'efficacité de l'anglais intensif au primaire
skynesher via Getty Images

MONTRÉAL - Une nouvelle étude vient «raffermir» la volonté du gouvernement libéral d'implanter l'anglais intensif «pour le plus grand nombre possible» d'élèves de 5e ou de 6e année du primaire.

Le ministre de l'Éducation, Yves Bolduc, a accueilli très favorablement les constats formulés par l'École nationale d'administration publique (ENAP) dans ce rapport portant sur l'apprentissage de l'anglais de façon intensive au troisième cycle du primaire.

Selon lui, cette recherche confirme que l'anglais intensif «est efficace et a des effets positifs sur la réussite et la motivation des élèves sans avoir d'effets négatifs sur les apprentissages des autres matières, y compris le français».

La Recherche évaluative sur l'intervention gouvernementale en matière d'enseignement de l'anglais, langue seconde, avait été commandée par l'ancienne titulaire du ministère de l'Éducation, Marie Malavoy. Son gouvernement avait rendu facultatif l'enseignement intensif de l'anglais.

Dès leur retour au pouvoir, les libéraux avaient signalé qu'ils avaient l'intention de revenir à la charge avec l'implantation de ce programme dans l'ensemble des écoles du Québec.

Ce rapport fournit donc des munitions au ministre Bolduc, selon qui «la recherche de l'ENAP confirme que la connaissance de l'anglais constitue un atout indéniable, tant sur le plan professionnel que personnel».

Les conclusions de l'étude de l'ENAP ont notamment été influencées par des sondages qui ont été menés auprès de 3500 «individus et acteurs concernés» — population, parents, enseignants, directeurs d'écoles, groupes d'intérêt, personnel des commissions scolaires et chercheurs.

Une équipe de chercheurs (professeurs, professionnels, assistants et technicien de sondage) a également été mise à contribution pour réaliser ces investigations entre les mois de mai et novembre 2013.

Le Conseil supérieur de l'éducation (CSE) doit lui aussi déposer un avis sur cette question à l'été.

Par voie de communiqué, le ministre Bolduc a précisé que la mise en oeuvre de l'anglais intensif s'appuierait sur le rapport de l'ENAP et sur l'avis du CSE.

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