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Libye: le nouveau cabinet contesté prend possession du siège de la primature (communiqué)

Libye: le nouveau cabinet contesté prend possession du siège de la primature (communiqué)

Le nouveau gouvernement libyen d'Ahmed Miitig a annoncé avoir pris lundi soir possession du siège de la primature malgré le refus du cabinet sortant d'Abdallah al-Theni de lui remettre le pouvoir.

M. Miitig a réuni immédiatement ses ministres pour la première fois au siège du gouvernement, depuis son élection contestée début mai, avant de lire un bref communiqué devant la presse pour affirmer que son gouvernement a pris ses fonctions.

Il n'a toutefois pas précisé les circonstances dans lesquelles il a pu prendre le contrôle du bâtiment.

Mais un de ses porte-parole a indiqué à l'AFP que des conseillers de M. Miitig avaient pu accéder plus tôt "sans problème" au siège du gouvernement qui était quasi-vide.

"Il n'y a eu aucune opposition des services de sécurité déployés devant le bâtiment", a-t-il dit.

Un membre du gouvernement sortant qui occupait jusqu'ici les lieux, a néanmoins dénoncé une attaque armée.

"Des éléments armés ont pris d'assaut lundi soir le siège du gouvernement en dehors des heures de travail", a-t-il dit à l'AFP sous couvert de l'anonymat.

Mais selon un correspondant de l'AFP sur place, aucune présence armée n'a été signalée autour du bâtiment situé dans le centre ville.

Le gouvernement libyen sortant d'Abdallah al-Theni avait affirmé mercredi qu'il s'en remettait à la justice pour déterminer s'il devait céder le pouvoir au nouveau cabinet, évoquant les recours déposés par des députés contre l'élection de M. Miitig au Parlement.

La controverse remonte à début mai lorsque M. Miitig avait été élu lors d'un vote chaotique au Congrès Général national (CGN-Parlement). Plusieurs députés libéraux ont en effet accusé les blocs islamistes d'avoir laissé le vote ouvert pour des retardataires après l'annonce du résultat, afin d'atteindre les 121 voix requises, alors que M. Miitig n'avait recueilli initialement que 113 votes. Plusieurs politiciens et groupes armés avaient déjà prévenu qu'ils ne cautionneraient pas un gouvernement formé par M. Miitig.

ila-hj/jeb

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